London Calling
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 Dr. Maylod. J'ai toujours aimé le moment où je peux briser les rêves.

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AuteurMessage
Dr. Guillaume Maylod
Admin

Dr. Guillaume Maylod

Folies : 25
Date d'inscription : 03/09/2010
Prénom du joueur : Emilie

Dr. Maylod. J'ai toujours aimé le moment où je peux briser les rêves. _
MessageSujet: Dr. Maylod. J'ai toujours aimé le moment où je peux briser les rêves.   Dr. Maylod. J'ai toujours aimé le moment où je peux briser les rêves. Icon_minitimeSam 11 Sep - 15:43


guillaume maylod

    CE QU'IL Y A DE BIEN AVEC LES PSYCHIATRES C'EST QU'ILS FINISSENT BON EN DESSIN.





Dr. Maylod. J'ai toujours aimé le moment où je peux briser les rêves. Sans_t11
© pilepoil

ryan eggold • 28 ans • célibataire • anglais • psychiatre • madly mad
DR. GUILLAUME MAYLOD
adjectif positif • adjectif négatif • adjectif positif • adjectif négatif • adjectif positif • adjectif négatif • adjectif positif



Life as a duck.

Mariage, n. m. 1. Union légale d'un homme et d'une femme. 2. Célébration de cette union.
Evidemment il fallait que je sois invité. Non pas que j’ai une dent envers tout ce qui concerne l’amour mais disons plutôt que cette rancune je la tenais envers Tiffany Adams, la seule qui avait très bien su me faire marcher pendant une bonne heure avant de se faire la belle et me planter là pour ne plus donner de signe de vie par la suite. Ego froissé et fierté atteinte, j’avais donc pris pour parti de ne plus supporter tous sentiments humains. Ca vous pourris la vie, vous fait écrire des VDM pas drôle et vous oblige à guetter votre téléphone comme si votre vie en dépendait – le plus cruel encore c’est lorsqu’il sonne et qu’au lieu de tomber sur l’appel qu’on attend, c’est notre opérateur qui nous contacte pour nous vendre un forfait qui coûte un bras.
J’espérais simplement ne pas la croiser aujourd’hui, préférant me poser sur mes chimères et mon humeur noire. Je savais quelle guerre se livraient mon cœur et mon esprit et pourtant je l’occultais, voulant croire que la raison primerait. Comme si ça allait être le cas… Je suis un salaud de la pire espèce et si elle revient vers moi, je suis fort capable de la repousser avec arrogance alors qu’en vérité je voudrais tout sauf ça. En temps de crise, je suis mauvais joueur et de toute façon, la vie en société de m’intéresse pas. Elle peut toujours revenir, je m’en fous, elle ne compte pas. Ou presque.

Mes ruminations ont duré tout le temps de la célébration à l’église et je me demande encore si je ne dois pas remercier Dieu de m’avoir épargné un moment aussi ennuyeux. Si je n’étais pas en proie à deux idées opposées j’aurais sans doute été capable de m’endormir sur le banc, bien dans le fond, au frais et à l’abri du regard accusateur du prêtre. Je n’ai jamais été croyant sauf gamin, lors des contrôles, je priais un dieu – lequel je n’en savais rien – de bien vouloir me donner les réponses et j’ai toujours cru qu’il existait au vue de mes notes, jusqu’à ce qu’un médecin me brise mes croyance en m’annonçant que j’avais une mémoire extrêmement bien développée ce qui me permettait de connaître mes leçons sans devoir les potasser six ans. La vie est cruelle. Voilà, le dieu du gosse Maylod est mort, et bien tant pis, aujourd’hui on utilise des calculettes pour enregistrer des formules, des règles avec les tables de multiplications dessus et des trousses avec les conjugaisons imprimées. Ca revient au même. Dieu à l’échelle de la société de consommation…Il doit être sexy avec son code barre sur le front.
Je me suis retenu de bailler de façon ostentatoire puis j’ai suivis le mouvement de foule. Direction la villa des Legon. Ca doit lui faire bizarre à cette fille, Alice, de s’appeler Legon… C’est français ça tiens. J’entre dans la salle, me foutant bien de savoir si la décoration était rose, jaune ou bleu, avec des cœurs ou des pois. En fait j’attendais que le brouhaha des conversations reprenne pour aller prendre une coupe de champagne et faire solennellement mon devoir : féliciter les mariés, comme tout le monde. N’ayant pas sincèrement envie de prendre mon ticket et attendre mon tour comme à la boucherie de la superette du coin, je suis allé rendre visite au buffet, préférant en fin de compte un cocktail fruité que le champagne. Ha ils sont bizarres les français, mais au moins, ils ont la bonne idée d’avoir une barmaid à leur mariage. Il y a du bon dans le malheur comme quoi…Ils ne sont pas tout à fait perdus.

J’ai siroté mon verre en observant les gens. Déformation professionnelle et j’aime ça. Las de tout ce monde je suis sortis, ayant taxé une cigarette à quelqu’un que je ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam. Je n’ai pas fumé depuis huit ans. Bravo Maylod. Chassez le naturel il revient au galop. Phrase à la con et malheureusement vraie. Saloperie. Je suis sorti prendre l’air frais en l’allumant, regardant dans le vide en face de moi. Pourquoi je suis là moi déjà ? Je ne voyais ni les gens qui entraient, ni ceux qui s’échappaient de la foule. Je ne voyais pas grand-chose, et je ne voulais rien voir. Une fois la cigarette consumée je comptais bien retourner à l’intérieur dans l’arène. Chacun sa tentative de suicide après tout. Brusquement et stupidement j’aurais préféré que Tiffany soit là pour me distraire au lieu que je ne finisse par crever d’ennui ici mais après tout, elle s’était barrée en courant alors qu’elle reste loin. Ô ma pauvre fierté.


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UN JOUR JE SERAI LE MEILLEUR DRESSEUR DE FORUM !
pseudo/prénom : Emilie
âge : 17 ans et des poussières
code : avez vous déjà vu un admin donner un code ?
comment avez vous connu le forum : je l'ai créé
présence prévue sur le forum : le week end
votre nombre de lignes/mots dans un rp ~ grosso modo ~ : entre zéro et mille cinq cent mots

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