London Calling
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 une stagiaire ? si j'avais envie d'un esclave, j'en achèterai un, merci. /lulà

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Danjel W. Harper
T’étais où là schizo-boy ?

Danjel W. Harper

Folies : 67
Date d'inscription : 11/09/2010
Prénom du joueur : Em. Je suis M, comme un emblème.

une stagiaire ? si j'avais envie d'un esclave, j'en achèterai un, merci. /lulà _
MessageSujet: une stagiaire ? si j'avais envie d'un esclave, j'en achèterai un, merci. /lulà   une stagiaire ? si j'avais envie d'un esclave, j'en achèterai un, merci. /lulà Icon_minitimeDim 12 Sep - 17:34

Trop de monde dans le métro. Il y a toujours eu trop de monde dans le métro et c’est sans doute pour cette meilleure raison que je fuis ce lieu de toutes les rencontres. Là où tous les genres se croisent, se bousculent puis s’oublient. Que Dieu, s’il existe, me punisse si le carburant de ma voiture et ma conduite sportive contribuent à la perte de la planète. Je n’ai jamais apprécié les transports en commun bien qu’avant je m’y astreignais. Au diable la bonne conscience. Je préfère mourir le crâne dans mon pare-brise plutôt qu’étouffé par le ventre protubérant d’un quinquagénaire prenant le métro en même temps que moi. Que les policiers m’arrêtent si je grille plus d’un feu, mon banquier ne cillera pas si je signe le chèque sans même m’inquiéter de la somme débitée. C’est l’arrogance du riche. Tout le mépris qu’il éprouve pour la petite gente contenu dans une malheureuse signature sur un papier qui vaut des centaines de livres.
Les bureaux du Web Daily Week se trouvaient à une quinzaine de minute de mon logement et le chemin régulier pouvait se faire en une petite dizaine de minute pourvu qu’on n’ait pas peur de l’amende pour excès de vitesse et c’était mon cas. Qu’avais-je à perdre ? Rien. Et c’était ma liberté que de ne rien craindre. L’endroit bordait Hyde Park ce qui permettait à mon esprit de vagabonder vers la verdure lors que mon envie de travailler n’était pas là. En vérité je n’avais pas la moindre idée de pourquoi je m’escrimais encore à aller régulièrement dans des bureaux pour travailler. Je repoussai cette réflexion dérangeant à l’instant même où je coupais le moteur ronronnant de la luxueuse voiture. Vice, quand tu nous tiens. Ma montre m’indiqua qu’à force de tergiverser j’écopais d’un léger retard, chose habituelle et dont je n’avais que faire. Mon patron ne m’attendait plus à l’heure dite et c’était devenu un jeu que de partir en retard de chez moi pour voir si je pouvais encore arriver ici à une heure raisonnable.

J’attrapai ma veste qui trainait sur le siège passager puis me dirigeai calmement vers l’escalier, plus soucieux de ne pas avoir de café à la main plutôt que de ne pas rentrer dans les normes sociales qui exigent d’arriver à l’heure à son boulot. Qu’on brûle ses règles si elles sont écrites. J’arpentai le couloir, établissant mentalement la liste des tâches que j’avais à accomplir en journée. Au passage je pris le gobelet fumant que tenait une sous-traitante dans les mains. Je ne suis pas avare au point de ne pas vouloir me payer de café, non. Je suis flemmard et un détour me coûte trop cher en énergie. Je la gratifiai d’un sourire sans pareil, après tout elle pouvait me casser du sucre le dos, je n’en avais que faire. En parlant de sucre, le café en manquait terriblement. Mon patron m’interpella pour me faire remarquer que j’étais presque à l’heure – je n’ai jamais compris son sens de l’humour, pauvre homme – mais aussi pour m’informer que dorénavant et pour quelques temps, nous avions une stagiaire. Une fille qui faisait des études, et puis j’ai décroché. La conversation m’a paru superflue. Une fille. Tant mieux. Tant qu’elle sait mettre de l’argent dans la machine à café et me ramener le gobelet, tout ira bien. Qu’elle fasse des études pour être vétérinaire ou reine d’Angleterre, ça je n’en avais strictement rien à faire ; et pour cause, les gens ne m’intéressent pas. Je hochai la tête d’un air passionné puis lorsqu’il finit je ne me fis pas prier pour rejoindre mon havre de paix, le bureau que je partageais avec une femme répondant au nom de Dellilah. Pas foncièrement aimable mais pas agressive et je n’en demandais pas plus à une femme qui était mon aînée, et qui, de façon évidente, nourrissant une haine sans égal pour l’horrible gosse que j’étais. J’avais cessé mes études alors que tout marchait pour le mieux et mon manque de bagage ne m’avait nullement empêché de gagner une place – plutôt bonne – dans un web journal prisé. En d’autres termes j’étais celui que tout le monde hait de base mais je suis aussi celui qui alimente cette haine tellement ça l’amuse. L’imbécile de base qui fait qu’on a toujours un sujet de conversation autour de la machine à café. Seulement cette fois, en plus de cette adorable mégère se trouvait une jeune femme qui devait avoir mon âge. J’haussai un sourcil en la regardant de haut en bas avant de sourire. Ah oui, la stagiaire. Je n’avais pas suffisamment écouté la conversation pour connaître son prénom mais au moins je connaissais son visage maintenant.

« Danjel Harper, enchanté… »


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N. Lulà Davenport
NEVER SAY NEVER ♣ ce ne sont pas les ailes qui font l'ange.

N. Lulà Davenport

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MessageSujet: Re: une stagiaire ? si j'avais envie d'un esclave, j'en achèterai un, merci. /lulà   une stagiaire ? si j'avais envie d'un esclave, j'en achèterai un, merci. /lulà Icon_minitimeDim 12 Sep - 20:04

Mon réveil venait à peine de sonner, que déjà j’étais plus que stressée. Une vraie pile électrique je vous assure. Aujourd’hui est sans aucun doute l’un des jours les plus importants de ma vie. J’avais il y a quelques semaines de cela décroché un stage dans un journal en ligne assez réputé, ce qui me permettrait de valider mon année à la fin de celui-ci. Ce stage constitue une étape essentielle pour l’obtention de mon diplôme et aujourd’hui .. Et bien aujourd’hui c’est tout simplement mon premier jour. Et je m’étais volontairement mis la pression en me disant que je devais être présentable, il fallait que je fasse bonne impression, après tout, on ne savait jamais sur quoi un stage pouvait déboucher, du coup je m’étais levée terriblement en avance, et c’est en jetant un œil dans le miroir que je m’aperçu que j’avais des cernes pas possible. Ok. La journée commençait bien. Ce fut après un instant maquillage assez conséquent - et oui il fallait bien cacher ces horreurs ! - que je me rendis dans ma cuisine pour prendre mon petit-déjeuner, enfin, surtout pour manger la pomme qui le constituait. Non seulement je n’avais jamais faim le matin, mais en plus de cela au moins ce fruit ne faisait pas grossir et ça c’était bénéfique pour ma ligne, une douche et une bonne demi-heure passée devant mon dressing, et me voila fin prête. Après ces péripéties particulièrement passionnantes je vous l’accorde, il me restait finalement peu de temps devant moi pour me rendre aux bureaux du journal. C’est donc en claquant la porte un peu trop fort - mais qu’importe ni mon frère ni les voisins ne m’en voudrons et si c’était le cas tant pis pour eux -. J’étais comme ça depuis bien longtemps maintenant. J’avais été abandonnée tellement de fois dans le passé qu’au jour aujourd’hui il m’importait peu de blesser les personnes, peu importe la manière, le style avec lequel je le faisais.

Voila que je débarquais au bureau du journal le cœur battant. J’avais beau être excitée par l’expérience qui m’attendait je n’arrivais pas à m’empêcher de me poser une tonne et demie de questions toutes aussi bêtes les unes que les autres. Mais au lieu d’hésiter plus longtemps et de prendre le risque d’arriver en retard, je soupirai un grand coup et mis en place le masque de la Lunà forte et sûre d’elle. Je l’avais fait tellement de fois au cours de ces dernières années que ça me semblait plus que naturel désormais. Et puis, cette Lunà là était appréciée par la gente masculine, alors je n’avais pas à me plaindre des conditions dans lesquelles je m’étais mise. Une fois entrée dans le bâtiment je me dirigeai vers le bureau du directeur pour qu’il m’indique la marche à suivre. Une fois cette corvée exécutée il m’indiqua un bureau dans lequel je devais me rendre, ainsi que le nom d’une dame, que j’oubliais à l’instant ou il me l’annonçai, avec laquelle je travaillerai aujourd’hui. Je me rendis donc au bureau indiqué en me persuadant mentalement que peut-être j’aurai la chance de vraiment exercer le métier même si je ne me faisais guère d’illusions sur ça. Les places étaient tellement rares et chères dans notre société que le monde en était devenu égoïste. Je ne ferai probablement rien de plus que quelques photocopies et quelques cafés pendant ce mois de stage.

Comme prévu, la journaliste me mit rapidement au parfum, elle avait l’air hautaine. Et la façon dont elle me regardait aurait très bien pu m’effrayer, mais elle ne savait pas à qui elle avait à faire, et elle pourrait me rabaisser autant qu’elle le voudrait, il arrivera un jour où elle en subira les conséquences. J’écoutai son discours avec un air blasé lorsque la porte s’ouvrit à nouveau pour laisser entrer un jeune homme. Un beau jeune homme. Il semblait avoir mon âge, ou pas loin en tout cas. C’était pratiquement impossible qu’il ait déjà terminé ses études si bien que je me demandais s’il n’était pas stagiaire lui aussi, mais tout dans sa personne me hurlait que non. Il était employé ici, et il était donc lui aussi mon supérieur.

    « Lulà Davenport, enchantée. Je suis la nouvelle stagiaire. »
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Danjel W. Harper
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Danjel W. Harper

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MessageSujet: Re: une stagiaire ? si j'avais envie d'un esclave, j'en achèterai un, merci. /lulà   une stagiaire ? si j'avais envie d'un esclave, j'en achèterai un, merci. /lulà Icon_minitimeDim 12 Sep - 21:56

J’eus envie de rire à la place de cette fille. Comment se faisait-il qu’on puisse ne pas réagir à mon prénom ? Les gens sourient, froncent les sourcils, paraissent perturbés et, bien souvent, se demandent si je me paye leur tête. Remarque, elle pouvait rivaliser dans la catégorie ; bonjour mes parents ont été très créatifs le jour de ma naissance. Lulà. On ne peut pas dire que j’avais entendu ce mot dans la conversation que j’avais eu auparavant. Je posais le gobelet de café devant le nez de ma collègue, tenté de le renversé par inadvertance. Mais non, sinon je pouvais être certain que notre charmante stagiaire allait avoir le rôle de la bonne femme de ménage et qu’elle allait devoir essuyer à la place de Dellilah. Un instant je fis abstraction de leur présence pour allumer mon ordinateur, faisant dos aux deux femmes. Travailler ou ne pas travailler, telle était la question. Je fis volte-face, n’ayant guère besoin de plus de quelques secondes pour décider de la suite des évènements.

« Un café Lulà ? Je vais m’en chercher un, je peux toujours en ramener un .. »


Proposer un café gratuit à une stagiaire qui, normalement, ne sert justement qu’à aller chercher les cafés des autres ; ou l’art de ne pas se mettre en mauvaise posture avec une jeune femme inconnue, chapitre un. Je n’irai pas jusqu’à dire que je suis l’image même de ce qu’on pourra appeler la séduction, amoureuse ou amicale, mais j’essaye parfois de ne pas m’enfoncer dans les méandres de la rancœur, d’autant plus si l’interlocuteur est une charmante jeune femme de mon âge qui n’a encore aucun apriori sur ma personne. Un regard, un sourire et à peine le temps de soupiré que je prenais déjà ma première pause café. Lorsque je revins, je posai les gobelets sur mon propre bureau, quelques fois que ma collègue ne fasse preuve d’une once d’aigreur. Je posai à nouveau les yeux sur la stagiaire, pas si contrairement que ça de cette nouvelle intruse dans la pièce. Je n’enviais nullement sa place. Encore dans les études, le nez à moitié dans les bouquins, l’autre à courir pour ne pas louper le bus, le métro ou tout simple le cours de lettres modernes. Le stress des examens et des conférences qui semblent durer des heures, beaucoup de papier griffonné et peu de motivation. Plein d’élèves qui se bousculent, s’ignorent, s’aiment, se haïssent pour finir par se tromper. Et tout ça pour quoi ? Pour tomber dans un stage où on est entre les griffes d’une bonne femme mère de trois enfants qui croit que la vie ne peut plus rien lui apprendre ; pour faire des photocopies d’agenda et porter des cafés ; pour finalement voir que dans peut-être un an ou plus, on finira journaliste avec la chance de faire la rubrique chats écrasés. Ecrire pour un torchon des articles aussi passionnant que des listes de courses, c’est ça l’avenir de façon globale. Après il y a les chanceux, ceux qui tirent leur épingle du jeu, ceux qui réussissent avec brio, ou bien ceux qui savent dans quel lit aller pour réussir sa vie. Ou alors il avait ceux qui étaient comme moi, opportuniste, chanceux, et qui savaient encore écrire autre chose Aujourd’hui Médor est décédé, dégommé par un foutue Mercedes gentes en alliage.
Mon regard se perdit sur elle alors même que je reprenais mes habitudes ; voir le monde de façon cynique. L’espérance de vie n’est qu’une baliverne inventée par des scientifiques pour faire travailler les gens plus longtemps et ne pas les laisser sombrer dans la crainte d’une mort qui peut être proche. Je lui ai souris à nouveau, instinctivement plus que par arrière-pensée douteuse puis ai sorti toutes la paperasse sur laquelle j’avais gribouillé les sujets que je devais traité au plus vite.

« Ca vous plairait d’écrire un article ? Car faire les photocopies de l’agenda de Dellilah est peut-être une tâche intéressante mais entre nous, je n’aimerai pas être à votre place et savoir quel jour elle doit aller chez l’esthéticienne ou quand est-ce qu’elle ne doit pas oublier le dentiste entre ses rendez-vous de boulot. De plus tout à l’heure je dois aller faire une interview, vous pourrez toujours venir si cela vous tente… »

Aurais-je rajouté que je serai plus que ravi si elle acceptait de m’accompagné ? Aurais-je prévenir qu’on prendrait ma voiture et que j’avais parfois tendance à perdre la notion de ce qu’est la conduite posée ? Sans doute, c’est ce qu’on appelle l’honnêteté mais de toute façon, elle finirait par l’apprendre si elle disait oui. Oh oui, dis moi oui ! Vous pouvez embrasser la mariée. Certes, ce oui là n’avait rien à voir avec le mariage mais la perspective en était toute aussi énergisante.
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N. Lulà Davenport
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MessageSujet: Re: une stagiaire ? si j'avais envie d'un esclave, j'en achèterai un, merci. /lulà   une stagiaire ? si j'avais envie d'un esclave, j'en achèterai un, merci. /lulà Icon_minitimeMar 14 Sep - 21:53

Je le vis esquisser un sourire, comme s’il se moquait de mon attitude, comme s’il s’était attendu à ce que je fasse quelque chose .. Quelque chose que je n’avais visiblement pas compris, pas faite en tout cas. Mais peut importe, je suis ici pour travailler, enfin dans la mesure ou on me donnerai un travail sérieux et intéressant; pas pour lier de nouvelles amitiés ou relations. De toute façon, les sentiments ce n’est plus mon truc depuis bien longtemps. C’est tellement plus drôle de ne pas s’attacher. Il me proposa un café et je souris à mon tour, moi qui pensait que la corvée café allait me revenir. Peut-être que finalement ce stage se révèlerait plus intéressant que je ne l’avais escompté.

« Avec plaisir ».

Pendant qu’il était parti, je ne fis rien,. Je n’avais pas encore de travail, il m’était donc inutile de m’inquiéter sur ce point. Du coup, mes pensées filèrent vers le charmant jeune homme que je venais de rencontrer. Pour une fois que je pénétrai dans un lien sans avoir une idée en tête il fallait bien évidemment que je tombe sur un mec au sourire ravageur, et je me demandai si j’allais devoir travailler avec lui durant tout ce mois. Étrangement la perspective de devoir lui faire son café m’enchantait plus que celle qui m’aurait amenée à travailler auprès de Dellilah. Et puis, j’étais comment dire, légèrement sensible au charme qui se dégageait de sa personne. Pour une première impression, ce fut une très bonne impression. Puis il fut de retour, j’avais comme l’impression que l’atmosphère tout entière de la pièce changeait quand il entrait ou sortait, c’était étrange, comme si sa simple présence pouvait interférer avec les sentiments des gens, peut-être sa personne représentait-elle un personnage bien curieux. En tout cas, il me tardait de le découvrir. Contrairement à ce qu’il pouvait bien penser, j’aimais ma situation d’étudiante. Hyper active j’ai toujours aimé courir partout, faire des recherches, apprendre tout simplement. Et le journalisme m’a beaucoup aidée à satisfaire une curiosité un peu trop maladive. Bien sûr, mes parents n’ont jamais été d’accord quant à ce choix d’étude, ce choix pour mon avenir, bien sûr, suivre l’actualité ce n’est pas ce qu’il y a de plus prestigieux. Mais malgré mon affection pour mon rang, c’est dans ce domaine là que j’ai envie de faire ma vie. Et puis, l’argent de papa est bien suffisant pour mes petits extras. Pas besoin de plus. Et soudain. Une proposition plus qu’étonnante.

« Si ça me plairait ? J’adorerai ! Je vous avouerai que je ne m’attendais pas à jouer un grand rôle pendant ce mois que j’ai à passer ici, alors si vous m’offrez l’occasion de faire mes preuves je la saisis immédiatement. Quant à l’interview ça peut toujours être intéressant .. »

Ou comment accepter une proposition alléchante en contenant -presque- sa joie. J’étais impatiente de découvrir un professionnel à l’œuvre. Finalement, ce stage serait finalement bien plus passionnant que je le pensais. Et puis si cette interview m’offrait l’occasion de passer un peu plus de temps à ses côtés je n’allais tout de même pas refuser .. Ça aurait été de la folie ..
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Danjel W. Harper
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MessageSujet: Re: une stagiaire ? si j'avais envie d'un esclave, j'en achèterai un, merci. /lulà   une stagiaire ? si j'avais envie d'un esclave, j'en achèterai un, merci. /lulà Icon_minitimeMer 15 Sep - 19:06

Moi non plus je ne m’attendais pas à la voir jouer le moindre rôle pendant un mois mais, dit d’une telle façon, cela me permettait d’avoir mon travail mieux réparti et, mon bonheur faisant le sien, cela semblait l’enchanter. A la bonne heure, voilà comment faire travailler les autres. En emballant ça dans un beau papier cadeau nous pouvions obtenir quelque chose qui satisfaisait tous les partis ! La manipulation est une chose merveilleuse que tout homme devrait savoir manier pour son confort égoïste. Son enthousiasme, bien que dissimulé, me fit rire puis j’acquiesçai d’un bref mouvement de tête. Puisqu’elle était d’accord, c’était entendu. Après quelques minutes d’explications je lui cédai mon bureau pour qu’elle puisse se mettre à son aise pour écrire l’article. Je restai un bon moment assis au bord du meuble, jusqu’à ce que café soit consommé. Je la regardais paisiblement sans émettre le moindre mot, parfaitement passif et pacifiste dans l’âme pour le moment. Mon cynisme habituel ne m’ayant pas véritablement percuté depuis le début du la journée, j’errais dans les limbes de mon esprit, imbibé d’une étrange sensation à cheval encore le bien-être et le sarcasme. Parfois mes pensées sombraient dans quelque chose de plus noir, comme lorsque je me penchais sur le cas de Dellilah, puis, d’autres fois, tout redevenait clair et plat. J’établissais une liste de course, ou de choses à faire pour la journée, je pensais aux saisons dont je n’avais rien à faire, à Londres que je n’avais jamais visité car ça ne m’intéressait pas non plus. C’était comme si mon cerveau était parfaitement détaché de mon état vivant et si tout semblait fonctionner normalement, j’étais comme déconnecté d’une certaine réalité plus savoureuse. En temps et état normal, peu de choses m’importaient. Je n’étais ni obsédé par le course du dollar, ni particulièrement soucieux de la sauvegarde des pandas qui n’étaient pas foutus de maintenir leur espèce à flot. En vérité, rien ne m’intéressait. Ni mon travail, ni les gens, ni la température extérieure ou ma sonnerie de portable lorsque je recevais un texto de mon opérateur. Rien. Moi j’étais tout et n’importe quoi, inutile et d’autant plus étrange que je ne servais à rien au monde entier. Mais Lui, Lui il aime tout et j’en ai conscience. Tout l’amuse, et autant dire que la vie sociale, c’est sa part de boulot. Lui, il fait que nous deux ne passons pas pour des asociaux terriblement durs. Grâce à Lui j’étais le type infect mais qui devait sans doute son instabilité à une fatigue chronique ou quelque chose du genre. Des gens pouvaient témoigner que « j »’étais quelqu’un d’extraverti et très sociable lorsqu’on me sortait le soir. Ils disent ça parce qu’ils ne connaissent pas la dualité mais à vrai dire, qui s’en soucis ? Pas moi. J’aime tromper le monde. Nous aimons tromper le monde.
Lorsque je fus lassé de la regarder faire mon travail à ma place j’entrepris d’aller chercher une chaise en bois dans la remise pour m’asseoir dans un coin de la pièce, sous l’œil vigilant de ma tendre collègue. Peu sensible à ce genre d’œillade féroce, je m’installai avec mon propre ordinateur portable sur les genoux, basculant la chaise jusqu’à ce que le dossier tape dans le mur. C’était une bonne chose : je ne pouvais pas me couvrir de ridicule en basculant à la renverse. A vrai, pour autant de temps passé à jouer au jeu de carte sur l’ordinateur, les deux heures passèrent relativement vite puis, après un rapide coup d’œil à ma montre je décidai qu’il était temps d’aller se promener, d’aller errer du côté de ce jeune artiste indépendant qui possédait un groupe de musique dont la popularité montait en flèche dans le but de faire l’interview.

« Lulà ? »


Je la regardai un instant dans les yeux avant de poser mon ordinateur sur le bureau pour me lever. Je ramassai ma veste, ainsi que le sac qui contenait tout un tas de broutilles plus là pour jouer un rôle comme au théâtre plutôt que servir véritablement… Bloc note, crayons, magnétophone, anciennes notes prises sur un artiste delta… Nous n’avions qu’à poser, en bons amateurs, l’enregistreur sur la table ou quelque chose comme ça et poser des questions. Rien de compliqué en somme. Nous étions des gens normaux qui nous rendions à un rendez-vous normal face à type banal qui sait vaguement gratter les cordes de sa guitare. Mécaniquement je jouais avec mes clefs tandis que je ne descendais les escaliers, ni pressé, ni endormi, simplement distrait. Une fois au garage, je m’adossai à ma voiture, la regardant avec insistance.

« Tu as confiance ? »

J’ai toujours aimé mettre les gens mal à l’aise alors qu’il n’y a jamais eu lieux d’être. Je n’ai jamais mordu, griffé, mangé, frappé ou jeter sur la route quelqu’un qui ne m’avait rien fais ou que je ne connaissais pas. Je n’étais rien de malsain ou dangereux pour autrui, j’aimais juste le jeu. La vie est un jeu.
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MessageSujet: Re: une stagiaire ? si j'avais envie d'un esclave, j'en achèterai un, merci. /lulà   une stagiaire ? si j'avais envie d'un esclave, j'en achèterai un, merci. /lulà Icon_minitime

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