| | I'M MILES FROM WHERE YOU ARE ♦ we lay down, on the cold ground. {feat.lulà} | |
| Auteur | Message |
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Liam S. Gray-Forbes
Folies : 17 Date d'inscription : 11/09/2010 Prénom du joueur : Meg.
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| Sujet: I'M MILES FROM WHERE YOU ARE ♦ we lay down, on the cold ground. {feat.lulà} Dim 12 Sep - 22:24 | |
| liam&lulà
Alphonse de Lamartine a dit un jour : Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé. Mais définissons ce qu'est la notion du manque. Le manque c'est ce qui nous fait défaut, le manque se définit par cette envie irrépressible de vouloir quelque chose hors d'atteinte, ou qui a complètement disparu de votre vie. Et Liam vivait chaque jour avec cette sensation horrible, comme s'il manquait quelque chose à son entité pour vivre réellement. Il vivait d'une manière monotone. Sa vie se résumait à se lever le matin, regarder ce qu'il était devenu, aller en cours et prendre des photos tous les jours, les développées. C'était d'un manque de personnalité tout cela.. Il avait besoin de quelque chose d'épique, et de passionné. Une vie dans laquelle il retrouverait le jeune homme qu'il avait été au lycée, aussi enjoué et heureux de vivre. La vie lui paraissait infiniment longue depuis maintenant deux ans. Il n'arrivait plus à parler sans que quelque chose de lui rappelle Lulà. Lulà encore et toujours, son sourire lumineux qui l'avait ébloui et guérit il y a de cela presque cinq ans. C'était fou comme le temps passait vite. Il avait l'impression d'avoir rompu cette amitié hier car la douleur était toujours présente et toujours aussi oppressante. Elle était là, sans cesse dans son esprit et divaguait à n'importe quelle heure de la journée, il voulait la voir ne serait-ce qu'une fois. Elle l'obsédait. Il avait fait une erreur en la laissant partir et en pâtissait désormais. Il s'endormait avec son image et se réveillait avec celle ci. Sachant qu'il voyait un psy depuis les évènements marquants de son enfance, leurs conversations ne tournaient qu'autour de la jeune demoiselle. Bientôt il sera frappé d'hallucinations et cela l'inquiétait énormément. Il avait cette impression de faiblir un peu plus chaque jour, il n'avait eût que des relations sans lendemains ni aucun intérêt, parce qu'il ne ressentait rien pour ces demoiselles. Il avait toujours voulu se persuader que Lulà n'était qu'une amie, une fille trop bien pour lui, et se persuader d'aimer d'autres filles, mais le fait était là, il avait toujours été amouraché d'elle et ce, depuis le premier jour. Et cette situation était vraiment clichée. Comme ces adolescents des romans à l'eau de rose qui n'ont jamais tournés la page de leur premier amour. Il reproduisait le même schéma. Que de parlotte, que de parlotte et de philosophie débile. Revenons en à notre journée. Où plutôt soirée. Ce soir, Liam avait été convié à la plus grande soirée à laquelle il n'avait jamais été convié, organisée dans le grand hôtel Grosvenor du quartier de Kensington. Un hôtel luxueux où tous les fils à papa et maman seraient. Mais pas en tant qu'invité officiel mais bien en tant que photographe, oui il ne fallait pas croire qu'il était l'invité d'honneur. Au contraire il serait là en tant que roturier de sous-zone. Il fallait qu'il se prépare et vite. L'heure approchait à grand pas, il avait rendez vous à 19h30, et il n'était pas vraiment en avance. Le jeune se dirigea vers la douche et en ressortit une dizaine de minutes après. Comment s'habiller à un évènement si important. C'est quelque chose d'assez classe alors il lui valait sortir une chemise blanche légèrement entrouverte ainsi que le seul et unique pantalon de costume qu'il avait. En chaussures, de simples derbys, quelque chose de chic et classe, surplombé d'une besace Fred Perry pour ranger plus tard dans la soirée son appareil photo, son bébé; Une fois l'heure et descendit de son appartement direction sa mini aux couleurs de l'union jack. Une fois démarrée il se rendit vers l'hôtel avec son invitation. Arrivé en avance, il n'y avait que quelques personnes et pas plus et se contenta de faire quelques clichés d'eux. Et alors qu'il se baladait dans les couloirs en quête d'une pièce, il aperçut au fond du couloir cette silhouette féminine magnifique, surplombée de cette chevelure blonde qu'il avait souvent vue de ce point du vue. Elle était de dos, entrain d'attendre l'ascenseur encore tout en haut de l'hôtel. C'était bien elle, sans aucune hésitation. Le jeune homme se dirigea lentement d'un pas assuré et lui attrapa pas la main fermement, l'entraînant dans une alcôve, juste à gauche de la cage d'ascenseur. La distance entre eux était infime et il tenait sa main, toujours et ressentait cette sensation, comme un pressentiment étrange. Il se contenta de remonter sa main à son visage lentement et avec hésitation. « Bonsoir Lulà. Tu m'as excessivement manqué. » C'était à la fois étrange et complètement exaltant d'être aussi près d'elle, en espérant que cela était réciproque. Son ascenseur arriverait dans peu de temps et peut-être qu'elle le laisserait en plan..l'avenir nous joue bien des tours. |
| | | N. Lulà Davenport NEVER SAY NEVER ♣ ce ne sont pas les ailes qui font l'ange.
Folies : 57 Date d'inscription : 11/09/2010 Prénom du joueur : Christel
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| Sujet: Re: I'M MILES FROM WHERE YOU ARE ♦ we lay down, on the cold ground. {feat.lulà} Lun 13 Sep - 21:47 | |
| Lulà & Liam
T'étais la plus belle chose qui me soit arrivée ..
Lulà avait comme un drôle de sentiment depuis qu’elle s’était levée. C’était .. Étrange. Comme si quelque chose de spécial allait lui arriver aujourd’hui. En tout cas une chose était certaine, si elle avait su comment allait se dérouler la soirée à laquelle elle comptait assister le soir même, peut-être bien qu’elle serait restée devant sa télé. Depuis quelques jours tout était différent. Comme si le fait de commencer son stage dans ce fameux web journal avait fait réaliser un tas de choses à la jeune demoiselle. Elle ouvrait les yeux sur la société pourrie dans laquelle elle était contrainte de vivre. Bien sûr, elle savait depuis longtemps que l’argent ne faisait pas le bonheur, loin de là d’ailleurs. Elle avait apprit à vivre sans cette petite étincelle qui illuminait ses journées. En fait. Elle avait tout simplement apprit à vivre sans lui. Sans Liam.
Il avait été son étincelle, la lumière qui lui donnait le sourire chaque jour. Chaque jour pendant une période. A son contact Lulà avait non seulement apprit que toutes les bonnes choses avaient bel et bien une fin, mais en plus de cela elle avait découvert que s’attacher à une personne pouvait faire mal. Très mal. C’était à cause de lui qu’elle était devenue celle qu’elle était aujourd’hui. Mais après tout, elle pouvait presque le remercier, grâce à lui, elle n’avait souffert qu’une seule fois dans sa vie étant donné que plus jamais elle ne s’était attachée après lui. Même si en réalité, cette souffrance était toujours présente. Aussi forte et douloureuse qu’il y a cinq ans, elle avait beau se voiler la face, il n’y avait pas un jour, pas une seule minute qui passait sans qu’elle n’ait une pensée pour lui. aujourd’hui encore, un rien lui ramenait son souvenir en tête. Que ce soit l’objet le plus banal à la situation la plus compliquée. Il était toujours là, malgré tout. Et pourtant, elle aurai voulu l’oublier. Elle l’avait souhaité de toutes ses forces et le souhaitait toujours aujourd’hui.
Mais la question du jour n’était pas là. Non, le soir était arrivée et si Lulà ne voulait pas être en retard il fallait qu’elle se décide sur la tenue qu’elle allait porter pour les prochaines heures et ce n’était pas une mince affaire. Comme pour la plupart des soirées, les plus grands créateurs lui avaient envoyé leurs dernières créations afin qu’elle les porte. Le choix en était d’autant plu difficile que les possibilités étaient nombreuses. Finalement, elle opta un peu au hasard pour une petite robe noire, ainsi elle serait assurée de ne pas faire de faute de goût. Lunà avait beau être fortunée, elle n’avait jamais réellement apprécié ce genre de soirée. Mais elle voyait le bon côté des choses, peut-être se trouverait-elle un riche héritier avec lequel elle pourrait finir la soirée.
Une fois arrivée à l’hôtel qui accueillait la réception ce soir, elle paya le taxi qui l’avait amenée jusque là. Elle ne se déplaçait jamais avec sa voiture dans ce genre de soirée, de toute manière elle ne rentrerait pas seule alors pourquoi s’embarrasser ? C’est en adoptant une démarche assurée et en collant un sourire ravageur sur ses lèvres qu’elle pénétra dans le hall de l’hôtel, la soirée avait lieu dans les étages supérieurs, c’est donc tout naturellement qu’elle se dirigea vers l’ascenseur, il était encore relativement tôt, elle aurait ainsi la possibilité de ne croiser personne d’incommodant pour l’instant.
Elle attendait patiemment que l’ascenseur veuille bien se présenter à elle, et à en juger par ce qu’elle voyait indiqué, elle en avait encore pour quelques minutes. Elle laissa vagabonder ses pensées en attendant. C’est alors qu’une main sortant de nulle part l’agrippa. Trop surprise elle n’eut pas le réflexe d’appeler à l’aide que déjà elle se trouvait face à l’objet de ses pensées. Liam. Comment pouvait-il se trouver là ? Elle ne l’avait pas vu depuis presque cinq ans et voilà qu’elle se trouvait plus proche de lui qu’elle ne l’avait jamais été. Et cette situation lui était invivable, elle luttait contre l’envie de se débattre, de lui hurler l’ordre de la lâcher immédiatement. Mais, trop surprise par sa présence elle n’en fit rien. Il avait peu changé depuis le temps. Il était simplement devenu plus beau, plus sûr de lui en apparence aussi. Et puis il prononça une phrase. Phrase qu’elle aurait préféré ne jamais entendre car elle demandait une réponse, une réponse qu’il attendait probablement, une réponse qu’il aurait, mais elle ne serait probablement pas celle qu’il avait imaginé. « Et bien je suis désolée de te décevoir mais ce n’est pas réciproque Liam. ». Elle ne pouvait pas décemment lui avouer que depuis cinq ans elle n’avait qu’une envie, le revoir, replonger ses yeux dans les siens, être heureuse comme avant. Non, elle ne le voulait pas. Elle ne le pouvait pas.
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| | | Liam S. Gray-Forbes
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| Sujet: Re: I'M MILES FROM WHERE YOU ARE ♦ we lay down, on the cold ground. {feat.lulà} Lun 13 Sep - 23:32 | |
| liam&lulà
Il était là, près d'elle, si près qu'il en avait le cœur tremblant. Liam était partagé entre un sentiment de panique et de joie complètement dépassé. Il était dans une situation qui lui échappait, il ne disposait plus des rennes. Après tout, il l'avait laissé et avait probablement désagrégé son cœur. Elle l'avait fait elle aussi peut être inconsciemment en rejetant ses tentatives d'approches. Elle ne le regardait pas, elle n'avait vraiment l'air enthousiaste de sa présence et Liam sentait la bombe arriver. Il en fallut de peu pour qu'elle l'enclenche. « Et bien je suis désolée de te décevoir mais ce n’est pas réciproque Liam. » C'était clair et précis elle n'avait aucune envie d'avoir affaire avec lui et encore moins de se lancer dans une conversation houleuse sur ce qui les opposait depuis tant d'années. S'il y avait bien une chose que Liam avait toujours regretté d'être, c'était d'être courageux, il n'en était même pas capable actuellement, et d'ailleurs ils n'avaient jamais été assez braves pour s'avouer leurs sentiments. Mais Liam était bien décidé à crever l'abcès. La vie était trop courte pour ne pas être vécue à fond. Liam ne savait plus quoi penser, quoi faire, ni que dire. Elle lui avait coupé la chique et toute envie de rester dans cet endroit qui ne lui ressemblait que trop peu et d'ailleurs à elle. Elle était là dans sa robe à je ne sais combien de livres, ni de quelle marque, mais elle ne reflétait pas sa personnalité ni le tout qu'il avait connu auparavant. La soirée n'allait pas plaire aux organisateurs, car il n'allait pas faire des clichés ce soir, non, il allait la suivre, la séquestrer et la faire parler, toute la nuit s'il le fallait. Liam entendit le cliquetis de l'ascenseur qui venait d'arriver à destination, bien évidemment vide. « Après vous mademoiselle. » Il se décolla de la jeune femme lui tendit le bras vers l'appareil et la fit rentrer. Mâline comme son ombre elle voulut lui fermer la porte au nez, mais il se faufila à l'intérieur de l'ascenseur avec la jeune femme. Apparemment elle était bien décidée à se débarrasser de lui. La musique d'ascenseur était insupportable et il était lent à ne plus en pouvoir. Aucun des deux jeunes n'avait ouvert la bouche depuis la violente réponse de Lulà. Agacé de tout ce silence Liam appuya violemment sur la touche d'arrêt de l'ascenseur. C'était pas très mâlin mais c'était le seul moyen de la garder avec lui. C'était pas aussi glamour que dans les films, bien trop déprimant et violemment plein d'émotions. Un trop plein d'émotions. Il saisit les deux poignets de la jeune femme fermement. Il ne chercha pas à se rapprocher d'elle, juste à la tenir pour finalement la laisser libre de ces déplacements. « T'es une menteuse Lulà, tu te mens à toi même. T'es contaminée tout autant que moi de cette foutue nostalgie. Mais t'es trop peureuse pour l'avouer.. » Elle ne manifestait pas d'émotions, comme si elle ne ressentait rien, il n'allait pas être tendre avec elle, mais c'était pour elle qu'il le faisait pas pour elle. Il se rapprocha d'elle et la regarda de haut en bas, elle était tirée à quatre épingle, elle était magnifique, mais sous ces sourires complètement faux elle était toujours restée cette fille fragile du lycée. Il l'adossa à une paroi de l'ascenseur et commença à nouveau à parler. Il n'allait pas s'arrêter. « Où est passée MA Lulà, cette fille qui avait ce sourire lumineux, une allure tellement naturelle qu'elle m'éblouissait à chaque passage? C'est pas toi tout ça ma belle. Tu le sais.. » Il était presque fier de la heurter en plein cœur, là où ça faisait mal, quitte à ce qu'elle se mette à fondre en larme. Que du bien d'évacuer tout cela. Prêt à reprendre du service, Liam tenta de faire redémarrer l'ascenseur. Impossible, appuyer sur le bouton ne fonctionnait plus, il l'avait mis hors service, et là il s'en voulait parce qu'elle allait lui faire vivre un enfer. Un enfer plutôt agréable en fin de compte. Il tenta de faire redémarrer l'ascenseur en vain. Il se contenta de s'asseoir dans par terre et de soupirer. « Excuse moi Lulà de gâcher ta soirée, mais on va être coincé ici un moment.. » Cinq ans qu'il attendait un moment pareil, il avait toujours eût de la retenue envers elle. Dieu sait le nombre de fois où il avait voulu l'embrasser et était reparti le cœur bien lourd de regret. Car il était trop attaché à elle pour risquer de gâcher ce qu'il partageait. C'était le même dilemme, pourquoi aller la froisser dans un endroit si incongru et risquer de la perdre totalement. Le silence était insupportable, il leva la tête vers elle et se contenta de lui lancer une petite remarque. « T'étais plus bavarde dans les souvenirs.... » |
| | | N. Lulà Davenport NEVER SAY NEVER ♣ ce ne sont pas les ailes qui font l'ange.
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| Sujet: Re: I'M MILES FROM WHERE YOU ARE ♦ we lay down, on the cold ground. {feat.lulà} Mar 14 Sep - 16:33 | |
| Lulà & Liam
T'étais la plus belle chose qui me soit arrivée .. Ah ce qu’il lui avait manqué pendant tout ce temps. Elle ne pouvait le nier. Son être tout entier lui hurlait de lâcher prise, de se lâcher. Elle n’avait qu’une envie, qu’un désir, se jeter dans ses bras, respirer son odeur à plein nez. Oui, elle ne rêvait plus que d’une chose et unique chose, le retrouver, comme avant. Mais c’était plus fort qu’elle. Pendant ces cinq années elle s’était tellement répété qu’elle lui était indifférente que maintenant qu’il se trouvait là, près, trop près d’elle, elle n’avait plus rien à dire. C’était étrange. Comme si la faculté de penser l’avait quittée au moment ou ses yeux s’étaient posés sur lui. Cinq ans. C’est long cinq ans, le temps avait passé depuis leur dernière conversation. Depuis leur dernier contact. Évidemment, en mettant fin à leur relation et ainsi à leur amitié, elle ne s’attendait pas à le revoir, pas tant que ces putains de sentiments la hanteraient encore en tout cas. Et là, alors qu’elle se trouvait face à lui, tout lui revenait en pleine face. Finalement, elle n’avait rien oublié.
Et voila qu’étrangement il semblait la prendre au mot, comme s’il croyait vraiment la phrase absurde qu’elle venait de lui lancer sur le ton le plus froid du monde. Elle-même n’en était pas convaincue, bien sur que non elle ne l’était pas, non, il devait tenter de la surprendre à nouveau, malgré tout elle se dirigea vers la cabine de l’ascenseur qui venait d’arriver, rapidement elle y entra, priant le ciel pour que les portes se referment, pour qu’un mur les sépare à nouveau. Mais ces prières furent vaines, et Liam entra dans la cabine bien avant que les portes ne se soient refermées. Ils étaient seuls. Lulà craignait fort de ne pas le supporter. Et pourtant, elle était bien loin d’imaginer que ses pires cauchemars étaient sur le point de se réaliser.
C’était pourtant ce qui allait arriver. Liam venait de frapper violemment contre le mur et Lulà mit quelques secondes avant de réaliser qu’en réalité il venait tout simplement de bloquer la cabine, comme si le fait d’être enfermée avec lui dans un endroit aussi exigu ne lui était pas déjà assez insupportable .. Soudain, ses poignets furent saisis, Liam se trouvait à nouveau en face d’elle, plus éloigné que tout à l’heure cependant. Une fois de plus elle ne se débattit pas, appréciant bien trop ce contact, bien que très éloigné de la tendresse dont il faisait preuve à l’époque .. « Je ne mens à personne Liam ! Alors ouais, peut-être que je pense parfois à nous deux, mais ça ne va pas plus loin ! Cinq années sont passées Liam, j’ai changé, et toi aussi .. Je ne vois pas de quoi je devrai avoir peur. ». Bien sûr que si elle avait peur. Bien sûr que si elle voyait très bien de quoi il parlait quand il évoquait ce sentiment. Depuis toujours, elle avait la trouille quand il s’agissait de s’ouvrir aux autres. Ce n’était pas nouveau et ça ne changerait probablement jamais. C’était tellement plus simple de ne pas s’attacher, de rester indifférente .. Avec Liam, c’était tout simplement impossible. « TA Lulà ?! Je n’ai jamais été TA Lulà ! Mais cette fille là, cette fille que tu as connu au lycée, elle est morte et enterrée tu entends ? Tu ne la reverras plus jamais, et tu sais quoi ? Tout ça c’est grâce à toi ! »
Une fois de plus elle rejetait la faute sur lui alors qu’elle était la seule responsable, mais bien trop fière pour se l’avouer elle avait recours à un moyen facile, trop facile. Accuser les autres était tellement plus simple plutôt que de voir la réalité en face. Et voilà qu’il s’excusait de l’avoir enfermée ici, parce qu’évidemment la cabine ne repartait pas. Finalement, peut-être que Lulà rentrerait seule ce soir .. Les riches héritiers allaient devoir attendre. « Super, il manquait plus que ça ». Elle avait pensé tout haut, bien sûr que non elle n’était pas ravie d’être ici. Elle n’avait jamais aimé être enfermée, ça non plus ce n’était pas nouveau. Se forçant à respirer calmement, elle reprit la parole. « J’étais différente .. ».
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| | | Liam S. Gray-Forbes
Folies : 17 Date d'inscription : 11/09/2010 Prénom du joueur : Meg.
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| Sujet: Re: I'M MILES FROM WHERE YOU ARE ♦ we lay down, on the cold ground. {feat.lulà} Mar 14 Sep - 19:55 | |
| liam&lulà
Non, elle ne pouvait pas collaborer pour une fois, non, il fallait toujours qu'elle choisisse la solution aux antipodes de la situation. Quand elle le voulait, Lulà pouvait se montrer agaçante, voire un peu trop. Elle aimait avoir raison et détestait avouer ses faiblesses, comme tout le monde ou presque. Liam savait qu'il était fautif, qu'il craignait vraiment par moments, mais il ne se connaissait que trop bien pour le savoir, il était vraiment en bas de l'échelle sociale et ce depuis presque toujours et il n'était jamais remonté. Elle était têtue comme un mule et ça lui plaisait affreusement cet espèce de rébellion incessante, qui lui faisait exsuder un charme fou. Quand elle se contrariait, elle n'était que plus belle, comme si sa voix devenait incroyablement mâture et sexy. C'était à tomber de la voir s'en fader toute seul dans son coin. Elle se prenait une vague en pleine face en le revoyant et elle en était affreusement gênée, et inconsciemment, elle le montrait. Elle était contradictoire et c'était plutôt drôle à voir. Mais pas assez pour semer le doute dans l'esprit du jeune homme. Il savait qu'il y avait une part de vrai comme de faux dans ces paroles. Mais il allait la laisser se défendre plus ou moins bien.. Il n'était pas là pour se taire, ni pour lui obéir et encore moins rester là à rien et attendre qu'elle ne daigne dire un mot. Non il n'allait pas être cadavérique, il allait réagir avec aplomb et continuer à lui dire ses quatres vérités. Il allait faire de cette session en ascenseur un véritable nid de flamme. Il n'allait pas l'avaler toute crûe, mais presque, il allait l'analyser sous toutes les coutures jusqu'à ce qu'elle avoue tout en long et en large. C'était une figure un peu cruelle qu'il représentait à cet instant mais elle continuait de nier et c'était presque insensé. « Je ne mens à personne Liam ! Alors ouais, peut-être que je pense parfois à nous deux, mais ça ne va pas plus loin ! Cinq années sont passées Liam, j’ai changé, et toi aussi .. Je ne vois pas de quoi je devrai avoir peur. » Changé, c'était bien un mot qui lui était inconnu. Liam était resté le même ou presque, il n'avait cessé de voir ces amis et encore moins se transformer comme ceux qui lui avaient pourris la vie au lycée. Un peu vexé et en colère il lui répondit. « T'es devenue comme ces filles Lulà, t'étais unique en ton genre et tu t'es laissée absorbée par cette oisiveté ambiante. J'ai changé moi, non mais tu t'es vraiment pas regardée dans la glace ma belle. Quand je me regarde dans le miroir, j'ai rien à me reprocher et je sais qui je suis, je ne me cache pas derrière un rôle. Sauf que tes amis, ne viendront pas te le dire.. »« TA Lulà ?! Je n’ai jamais été TA Lulà ! Mais cette fille là, cette fille que tu as connu au lycée, elle est morte et enterrée tu entends ? Tu ne la reverras plus jamais, et tu sais quoi ? » Et elle est remettait une couche, c'était pas croyable, elle commençait à affabuler notre jolie blonde. Évidemment qu'elle était sa Lulà, et elle le savait très bien, à l'époque ou ne touchait pas à Lulà de manière anodine en sa présence et c'était pareil pour elle, qui piquait presque une crise lorsqu'une fille lui parlait ou qu'un ami tentait de les séparer ne serait-ce que pour quelques minutes. Cela entraîna chez Liam un sourire narquois et un rire bien amer. « Ma Lulà, évidemment. Madame aurait-elle oublié son ancienne jalousie excessive, c'est fou comme on oublie vite.. » «Tout ça c’est grâce à toi ! » Elle enchaînait encore et encore, bientôt elle n'aurait plus d'argumentation et serait à court d'idées. « Grâce à moi, à cause de moi? T'as fait de la fumette avec tes amies avant? T'as aussi oublié le nombre de fois où j'ai voulu me racheter, le nombre de fois où tu m'as fait des plans foireux avec tes nouveaux copains? J'ai essayé de rien dire, et j'ai rien dit, je ne voulais pas froisser la nouvelle Reine. »Non la cabine n'allait pas repartir de ci-tôt et tant mieux si cela pouvait emmerder ces beaux gosses de riches. Lui ça ne faisait que son bonheur. Mais c'était bien embêtant d'être là et elle lâcha une énormité encore. « Super, il manquait plus que ça » Quel mensonge, gros comme une maison. Il releva la tête à nouveau vers, toujours perchée debout sur ses chaussures vertigineuses. « J’étais différente .. ». Tu dis que tes bêtises, des bêtises, quand je suis pas là... Bon je me tais avec mes remarques à trois francs six sous. Liam attrapa la main de la jeune femme et la tira vers le bas, elle était complètement paniquée dans cet endroit clos. « T'étais pas différente, t'étais toi même Lulà. Allez assied-toi viens là, c'est bien plus confortable. » Le chauffage avait été coupé pour éviter qu'ils ne meurent de chaud. la température devenait plus agréable. Il la rapprocha d'elle détachant sa main, ne voulant pas l'oppresser. « T'es toujours différente des autres pour moi. Parce que les filles qui disent autant d'énormités en aussi peu de temps, c'est rare. La moitié se seraient rués sur moi avec des pensées bien moins prudes.. » Dit-il en souriant, il n'avait pas envie de la faire enrager encore plus, juste de la taquiner et d'inclure un peu d'humour dans cette situation, qu'on aurait put qualifier de déprimante.. |
| | | N. Lulà Davenport NEVER SAY NEVER ♣ ce ne sont pas les ailes qui font l'ange.
Folies : 57 Date d'inscription : 11/09/2010 Prénom du joueur : Christel
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| Sujet: Re: I'M MILES FROM WHERE YOU ARE ♦ we lay down, on the cold ground. {feat.lulà} Mer 15 Sep - 15:45 | |
| Lulà & Liam
T'étais la plus belle chose qui me soit arrivée ..
Elle se voilait la face, elle l’avait toujours fait après tout. La seule différence entre hier et aujourd’hui, c’était aujourd’hui elle s’en rendait compte. Vraiment compte. Et se trouver là, à ses côtés la rendait plus faible que jamais, plus faible qu’elle aurait put l’imaginer si un jour elle avait réellement songé à ces retrouvailles. La gêne qu’occasionnait sa présence, cela faisait bien longtemps qu’elle ne l’avait plus ressentie. C’était .. Étrange, paradoxal. Elle ressentait des milliers de sentiments tous plus contradictoires les uns que les autres et cette situation était bien loin de la ravir, au contraire. Elle lui faisait terriblement peur. Elle était complètement terrorisée à l’idée qu’en un simple claquement de doigts il pouvait la faire craquer, la mettre à genoux et ainsi détruire tout ce qu’elle s’était efforcée de construire durant ces cinq longues années passées loin de lui. « Peut-être que tu as raison Liam. Mais tu sais, j’ai ce sentiment que tu n’as pas envers moi. Celui qui me hurle que je suis celle que je dois être, celle que j’ai toujours été au fond. Alors peut-être que cette facette de moi était juste bien cachée et qu’elle attendait un déclic pour apparaître. Et tu sais, moi non plus je n’ai rien à me reprocher. Je me regarde dans le miroir tous les jours et je ne vois personne d’autre que moi dans le reflet. Il n’y a rien que je voudrai changer. Rien à ce niveau là en tout cas .. ».
Et voilà qu’elle se radoucissait. Ça avait toujours été comme ça, et ça le serait probablement toujours en fin de compte. Elle avait la force, le pouvoir, d’attirer les hommes, de tous les repousser quand elle en avait envie. Tous. Tous sauf un. Et cette exception qui confirmait la règle était en face d’elle. Évidemment. « Contrairement à ce que tu imagines, je n’oublie rien. Rien du tout. ». Bien sûr que non elle n’oubliait rien. Comment oublier que lorsqu’une fille l’approchait elle devenait folle ? Comment oublier qu’avant elle avait toujours eu l’impression qu’il était là rien que pour elle, rien qu’à elle. Mais ce sentiment avait fini par s’envoler, emporté par le vent comme un grain de sable. Si facilement qu’elle s’était posé tout un tas de questions auxquelles elle n’avait toujours pas de réponse. Même cinq ans après. Mais il fallait croire que le temps ne faisait pas tout. Et qu’à la moindre petite pensée tout pouvait revenir. Comme ça. Comme si en réalité rien n’avait disparu. Comme si cela avait toujours été là. Au fond. « Oui à cause de toi ! Je sais très bien ce que je dis et non je n’ai rien fumé, tu sais très bien que je n’ai jamais touché à ça ! Tu m’as ouvert les yeux sur quelque chose que je ne voulais pas voir et .. ». Elle fit une pause, que faire ? Laisser la gentille Lulà revenir ou résister encore pour lui prouver qu’il avait tord. Choix difficile, atroce même quand on sait que Lulà à ce moment précis n’avait qu’une seule envie, se blottir contre lui pour qu’il la réconforte. Pleurer toutes les larmes de son corps pour évacuer stress, soulagement et colère. Mais non. Bien trop fière, Lulà ne ferait rien de cela. Une fois de plus, elle allait se dérober. « Et je ne m’excuserai pas pour tout ce que j’ai fais. De toute façon on ne peux pas revenir en arrière. »
Et non. Comme on dit toujours, ce qui est fait est fait. Pas possibilité de revenir en arrière. Et au fond d’elle-même, Lulà avait toujours su que viendrais le jour ou Liam et elle allaient devoir s’expliquer, elle ne savait juste pas quand il allait arriver et aurai souhaité que cela soit le plus tard possible. Sauf que c’était maintenant. Et il viendrai très vite le moment ou l’un d’entre eux se mettrait à évoquer leurs sentiments respectifs, elle en était certaine, par contre elle ferait toujours pour que cela ne soit pas elle. Elle n’avait pas besoin de ça. Pas maintenant. Complètement paniquée par l’endroit clos dans lequel elle se trouvait, elle se laissa attirer vers le bas par Liam et s’adossa au mur, respirant un peu plus calmement maintenant qu’elle était stable. Loin d’être claustrophobe elle avait toujours été mal à l’aise dans ces situations et les évitait tant que cela était possible. « Qu’est-ce qui te dis que j’étais réellement moi-même à l’époque hein ? ». Voulait-elle semer le doute dans son esprit ? Insinuer que peut-être, elle aurait pu jouer un jeu avec lui ? Peut-être. Ou peut-être pas. Tout ce qu’elle savait c’était qu’elle avait bien envie de le tester un peu. Joueuse la Lulà ? « Je dis des énormités ? Vraiment ? ».
Elle laissa passer quelques secondes après la dernière phrase de Liam, comme si elle réfléchissait à sa réponse alors que cette dernière avait fusé dans son esprit immédiatement après qu’il se soit tût. « Tu sais très bien que je ne serai jamais comme toutes ces filles, pas avec toi .. ».
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| | | Liam S. Gray-Forbes
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| Sujet: Re: I'M MILES FROM WHERE YOU ARE ♦ we lay down, on the cold ground. {feat.lulà} Jeu 16 Sep - 0:07 | |
| liam&lulà
La vie est une mascarade ambulante, et ne se base que sur la collectivité du groupe. Vous êtes dans un groupe et vous adoptez des comportements imposés par ce groupe, vous êtes sujets d'horribles paris et moqueries parce que vous êtes le nouveau, l'étranger du groupe. Étaient ce qu'ils avaient toujours été auparavant, ils avaient vécus dans un monde en parallèle des élites de l'académie, dans un monde où il n'y avait qu'eux et leurs plus proches amis, un monde sans limites, sans règles, un monde empreint de rêves..tous aussi variés qu'ils pouvaient l'être. Et sans aucunes limites signifiaient avec franchise. Et il n'avait jamais hésité à lui faire part de ses peurs, ses joies, leurs défauts. Et c'était ce passé commun qui les liait et faisait qu'ils avaient cette emprise l'un sur l'autre, sachant qu'ils pouvaient aussi bien se détruire ou s'adorer. Copains comme cochons, ou presque. Un amour vache. Elle continuait d'argumenter qu'elle n'avait pas changée. C'est si dur d'admettre un vérité, quand elle vous glace le sang. « Erreur ma jolie, dans ton monde si tu fais un pas de travers, tu t'écroules. On avait tellement mieux avant Lulà. » Elle lui manquait affreusement mais ne l'avouerai peut-être jamais. C'était bien trop profond comme sentiment pour être dévoilé. Personne n'oublie complètement, l'oubli c'est combler un souvenir trop douloureux par un autre, pour le remplacer à nouveau et l'oublier totalement. Une succession de cache les uns sur les autres. Puis ils implosent en vous et refont surface, et là vous êtes mal, excessivement mal, vous vous sentez seul et abandonné par le monde entier. Un trop plein d'émotion. Avec le temps ils s'étaient probablement endurcis et Liam avait cette impression de ne plus rien sentir, comme si rien ne l'atteignait. Et il se sentait vulnérable à présent, que sa carapace avait été percée à nouveau comme il y a cinq ans. « C'était tellement cultes comme instants. Comment ne pas s'en souvenir, une vraie tornade à toi seule. » Elle devenait presque rouge comme une tomate, passait sa main dans ses cheveux, tapait du pied croisait les bras sur sa poitrine avant de tourner les talons et partir violemment en claquant les portes et protestants contre tous. Tellement hilarant! Des mots importants allaient arriver, c'était la consécration. Elle allait avouer, à demi mot presque. Il lui avait ouvert les yeux apparemment. Et c'était une bonne chose, un très bonne chose ou presque. « Je te taquine Lulà, tu le sais bien, t'es dérangée de nature, on le sait tous. » Il leva les yeux et sourit, mais une bonne nouvelle ne vient jamais sans une mauvaise. Another bomb, again! Elle continuait de le faire bisquer et espérer, ça le rongeait de l'intérieur. Voilà elle l'annonçait clairement, rien ne redeviendrait comme avant. Il tombait de haut, ou presque, pas encore abbatu.. Tu as probablement raison, mais si ne peux pas rembobiner la cassette, on peut probablement la faire continuer. » A quoi bon ressasser le passé, autant aller de l'avant et oublier tout ces futilités d'après elle. Mais le pire était à venir. Elle était cassante dans sa voie malgré qu'elle se soit adoucie. « Qu’est-ce qui te dis que j’étais réellement moi-même à l’époque hein ? ». Il s'enfonçait dans les abysses et les limbes. Tout devenait noir et sombre, sa vision des choses n'était plus pareilles. Et si elle avait menti toutes ces années. Le fait était là, elle avait joué avec lui, il avait encore été un cobaye parmi tant d'autre ce qui expliquait ce manque d'enthousiasme à son arrivée. Liam se sentait vraiment seul et con d'avoir bût des paroles pareilles. Il aurait dût s'en douter, mais il avait été aveuglé par cette fille blonde et lumineuse qui avait captivé toute son attention. Liam ne voulait plus converser, il ne voulait plus rien échanger, son admiration pour elle était mélangée à de la colère envers elle. Elle jouait sur les mots et il était en plein doute désormais; Elle continuait de parler avec cette fois aigue et douce, voire presque fausse, en jouant les ingénues. Insupportable. Vu sa non participation à la conversation, Liam la laissait faire un monologue qui n'avait plus de sens pour lui, il se sentait piégé et mal à l'aise. « Tu sais très bien que je ne serai jamais comme toutes ces filles, pas avec toi .. ». Mensonge. Elle venait de dire le contraire et l'avoir fait douter pareillement le laissait de marbre, et ne savait plus vraiment s'il devait croire ou refuser d'admettre ce qu'elle disait. Il s'écarta d'elle pour se poster rapidement devant elle, accroupit. Tu veux que je te dises Lulà, tu m'écœure bien sèchement. C'est vrai que cette petite mascarade était bien venue. Amusant de jouer avec les bizuts de l'académie. Quand on tient à quelqu'un Lulà, on ne joue pas avec et on ne les fait pas espérer. Tu veux savoir Lulà la vérité, ce que tu as un peu de mal à faire apparemment. T'étais mon tout, l'espèce de raison pour laquelle je suis sorti de cette foutue infirmerie. T'étais mon amie, ma confidente. Mais c'était plus que ça. On vivait ailleurs, on a partagé plus que ça. T'étais la seule fille qui pouvait aussi bien m'enthousiasmer que me déchirer totalement. Au fait, je t'aimais, mais je suppose que cela n'a plus de grande importance. » L'asenseur de remit en marche et continua de monter. Il déposa un baiser sur son front avant de se relever. Apparemment tes prières ont été entendues.. » |
| | | N. Lulà Davenport NEVER SAY NEVER ♣ ce ne sont pas les ailes qui font l'ange.
Folies : 57 Date d'inscription : 11/09/2010 Prénom du joueur : Christel
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| Sujet: Re: I'M MILES FROM WHERE YOU ARE ♦ we lay down, on the cold ground. {feat.lulà} Jeu 16 Sep - 0:53 | |
| Lulà & Liam
T'étais la plus belle chose qui me soit arrivée .. Ah la vie, ce que cela pouvait être compliqué, ce que cela pouvait faire mal. En le repoussant encore et encore Lulà n’imaginait pas une seconde quelle tournure les choses allaient prendre. Comment aurait-elle pu le faire d’ailleurs ? Les sentiments sont quelque chose de tellement aléatoire qu’elle avait bien peu de ne plus les comprendre. Perdue. Elle était complètement perdue et déboussolée. Déchirée entre l’envie de tout lui avouer et celle de lui faire mal pour qu’il finisse par sortir de sa vie à jamais, seulement elle n’était pas sûre de vouloir opter pour cette solution. Au contraire, elle était presque sûre de ne pas le vouloir. Mais comme dit, les sentiments sont étranges .. « Je me suis toujours relevée. Je ne suis pas une poupée fragile qui se briserai au moindre obstacle tu sais ». Mensonge, une fois de plus. La situation qu’ils vivaient était la preuve qu’elle avait été brisée. A cause de quoi ? D’une autre fille .. Ils ne s’étaient jamais rien promis. N’avaient jamais parlé d’un avenir commun. À l’époque ils étaient amis, un peu plus que ça sûrement, mais rien de moins. Probablement qu’aucun d’entre eux n’avait d’ailleurs envisagé l’autre sous cette perspective avant ces évènements ..
Lorsqu’elle avait découvert que Liam avait une petite amie à l’époque, Lulà avait cru sentir ses jambes défaillir sous le reste de son corps. Si elle avait été seule elle se serait probablement écroulée tant la douleur était forte. Pour la première fois de sa vie elle allait devoir partager. Partager son Liam avec une autre fille et ça, elle ne l’acceptait pas. Elle ne pouvait même pas l’envisager. Alors elle n’avait pas quinze solutions. Soit elle essayait de briser ce couple, soit elle s’éloignait. Elle avait opté pour la seconde solution, ne voulant faire voler en éclats le nouveau bonheur de son ami. Elle s’était étrangement convaincue qu’ainsi elle serait la seule à souffrir, que lui de son côté il serait heureux. Elle avait eu tord. Évidemment. « Je t’ai dis que je n’oubliais rien. Pas la peine de me rappeler la furie que je devenais dans ces moments là. Je crois me souvenir que ce n’était pas très beau à voir d’ailleurs ». Un tas de scènes lui revenait en mémoire. Elle faisant fuir une cours d’admiratrices, elle la jolie et possessive Lulà. Tout était devenu tellement différent depuis. Bien sûr, cette part d’elle-même était toujours là, elle en avait toujours eu conscience, mais puisqu’elle ne s’attachait plus désormais .. Elle n’en avait plus réellement besoin. « JE suis dérangée ? Mais tu t’es regardé oui ? ». Non mais oh, s’il devait y avoir de la folie dans cette histoire elle ne voulait pas porter le chapeau, pas toute seule. Et puis sur ce point là, ils se valaient très certainement autant l’un que l’autre. Liam avait également eu ses périodes de jalousie. Des moments que Lulà n’oublierai probablement jamais. Elle n’en avait d’ailleurs pas envie.
« Je crois .. Je crois que parfois même si on a envie d’avancer, il arrive que l’on reste bloqué à un certain point tant que certaines situations ne sont pas résolues, voire même à jamais .. ». Avancer avec ou sans lui. Cela aurait du être la question qu’ils auraient du se poser maintenant. Mais une fois de plus, Lulà avait parlé plus vite qu’elle n’avait pensé. Et cette fois, les conséquences seraient peut-être plus terribles qu’elle ne l’avait imaginé. Elle lui avait fait mal. Elle en avait conscience. Et elle le réalisa encore plus lorsqu’elle vit ses yeux se voiler. Son visage se fermer. Alors Lulà, tu as voulus jouer ? Voilà où tu en es maintenant. Es-tu fière ? Non bien sûr que non. A trop vouloir se protéger on fait toujours du mal aux gens qu’on aime. Peut-être qu’elle l’avait trop aimé dans le passé. Aujourd’hui à force d’histoire d’un soir, d’une nuit elle était incapable de s’ouvrir à nouveau. Du moins elle s’en sentait incapable. Pourtant, sa tirade allait la forcer à se faire violence. Pour la première fois depuis cinq ans.
« Putain mais Liam ! Tu dis que j’ai changé mais regarde toi ! Mon Liam n’aurait jamais cru à ces paroles ! Le Liam que je connaissais restait toujours campé sur ses positions, il ne démordait jamais quand il était persuadé d’avoir raison. Et surtout. Il me connaissait mieux que personne. Je t’écoeures ? Très bien, sors de ma vue dans ce cas là. Je te signale que c’est toi qui est venu me cherché. J’avais rien demandé moi. J’avais pas demandé à ce que tu réapparaisses dans ma vie là comme ça, alors que je commençais enfin à oublier. J’ai jamais joué avec toi Liam. J’pensais que tu étais assez intelligent pour le comprendre .. ». Et voilà, les vannes s’étaient ouvertes juste au moment ou l’ascenseur repartait. Comme quoi la vie est parfois mal faite. Elle était toujours là, adossée au mur de la cabine, incapable d’esquisser le moindre mouvement tant la situation lui était devenu insupportable. Elle luttait pour rester maîtresse d’elle-même, pour ne pas craquer plus encore. De toute façon, à présent, le mal était fait. « Faux. Si tu m’aimais vraiment tu ne m’aurais jamais laissée partir .. » Mensonge, une fois de plus. La preuve, qu'avait-elle fait elle ?
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| | | Liam S. Gray-Forbes
Folies : 17 Date d'inscription : 11/09/2010 Prénom du joueur : Meg.
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| Sujet: Re: I'M MILES FROM WHERE YOU ARE ♦ we lay down, on the cold ground. {feat.lulà} Jeu 16 Sep - 20:10 | |
| liam&lulà
C'était comme si les murs s'écroulaient sur eux, comme si le monde se désagrégeait en un million de particules, et qu'il ne restait plus que cet ascenseur, dans un néant qui foutait vraiment la frousse. Plus rien ne tenait en place, tous ces espoirs qui tombaient en miette. Après tout il fallait s'y attendre, rare sont les amitiés mixtes sans sentiments cachés, il y a toujours cette part d'attirance qui fout tout en l'air. Résister à une fille comme Lulà, cela lui semblait impossible. C'était adorable la manière dont elle se justifiait et la manière par laquelle elle s'était reconstruite pendant ces années. Cette petite fille, devenue un vraie bout de femme, le genre de femme qui n'a pas vu tout en rose et qui a vu la vie s'écrouler devant elle. Se forger un tel caractère en cinq ans, c'était impressionnant toute cette maturité acquise. Elle était plus pondérée dans ses propos, c'était comme si elle était en harmonie avec elle même, pour de vrai. « Je me suis toujours relevée. Je ne suis pas une poupée fragile qui se briserai au moindre obstacle tu sais ». Poupée était un bon compromis, petite, blonde et jolie comme un coeur. Il ne pouvait plus avaler tous ces mensonges, mais il faisait avec, et la tournure était plutôt ironique. « Lulà, lulà, lulà. Tu mens tellement mal, ça se voyait dans ton regard que tu m'en voulais pour cette relation. » Et elle n'avait jamais rien dit alors il n'avait jamais osé réagir, de peur de la contrarier plus qu'elle ne l'était déjà. Lulà n'avait jamais été aussi déprimée que le jour où elle avait appris sa relation avec cette fille de l'académie; Elle rasait les murs, lui tournait le dos, le regardait de travers. Elle voulait s'éloigner et il aurait préféré vingt mille fois plus qu'elle brise son couple plutôt que de couper les ponts avec lui, totalement. Elle traînait avec d'autres garçons et au fond Liam avait toujours été jaloux également de ces gosses là, beaucoup trop proches d'elle. Lui il pouvait se retenir avec les filles, mais eux n'allaient pas se gêner pour lui faire la cour. Oui il avait été souvent jaloux, il le savait, mais c'était peut-être moins flagrant chez Liam. Il savait mesurer l'ampleur de la situation. Elle déniait l'idée d'être terriblement sexy quand elle s'enfadait. « Tu rigoles? C'était magnifique. Vraiment très flatteur. Et Dieu sait à quel point j'aime qu'on flatte mon égo. ». Il aimait être flatter et flatter en retour, c'était un peu son culte. Il adorait qu'on le complimente ou qu'on lui montrer des signes d'attention et d'attachement. Ils avaient toujours été dérangés dans leur tête, toujours à imaginer les pires situations, scénarios, à briser les règles, les conventions, à outrepasser les lois de la gravité, si, je vous le jure. Il avait envie de briser les règles nouveau avec elle, de vivre quelque chose d'épique, et de ne pas tomber dans cette routine dans laquelle il se trouvait. Il savait qu'il pouvait se montrer dérangé, et pouvait l'admettre, mais c'était quoi cette allusion au fait que leur histoire n'aboutirait à rien. Une grosse énormité, encore, bien évidemment, on s'en doutait, elle parlait trop vite et disait presque le contraire de ce qu'elle pensait. « Je crois .. Je crois que parfois même si on a envie d’avancer, il arrive que l’on reste bloqué à un certain point tant que certaines situations ne sont pas résolues, voire même à jamais .. ». Résoudre l'équation, trouver la solution. Il n'y avait presque plus rien à dire, il venait de lui avouer qu'il était amoureux d'elle et elle demandait de régler la situation, mais c'était à elle de répondre et de s'ouvrir. De se livrer à coeur ouvert. « Lulà, on a jamais respecté les règles ensemble, on est dérangé, admet le..Tu crois que c'est un problème comme ça qui va m'arrêter? Vraiment? ». La question était de savoir qui ils étaient vraiment? Qu'est ce qu'ils ressentaient l'un envers l'autre. Il se sentait coupé de l'intérieur ne savait plus où donner de la tête, était-elle sincère? Tout se mélangeait dans sa tête, c'était d'un chaos, si vous saviez, un tchernobyl ambulant. Il était drôlement déprimé de la situation, cette impression d'avoir un vide à la place du cœur, l'estomac, retourné. Un blanc se plaça dans l'ascenseur, on n'entendait même pas une mouche voler. Elle se lança dans le plus beau monologue de la soirée. Il valait bien plus que les discours des politiciens, et il était plus épiques que les aventures de Lois et Clark, c'était empreint d'une passion fulgurante. Il resta de marbre, les mots résonnaient dans son esprit. Il avait été assez bête pour croire toutes ces bêtises. Liam se leva et la tira vers le haut, car les portes allaient s'ouvrir et on ne sait jamais sur quoi on va tomber. L'ascenseur n'indiquait pas les étages avec la panne alors dur de savoir où ils atterriraient. « Rentre pas dans ces détails, je savais même pas que tu te pointerais. Tu crois honnêtement que je serait venu te voir si je voulais que les choses ne s'arrangent pas; Comment toi aussi tu peux croire des choses pareilles. Il faut croire que je ne connaissais pas cette facette de ta personnalité ou du moins je n'y suis pas encore habitué. Je suis peut être pas assez de tact pour aborder ce sujet. J'ai hésité à te recontacter un bon nombre de fois, mais je ne l'ai jamais fait, dans l'espoir que tu le ferai un jour. Mais apparemment, on était pas assez courageux pour se soutenir quand tout s'écroulait. ». Les portes s'ouvraient désormais, sur un long couloir vide. Il n'allait pas prendre de photos ce soir, et il allait lui laisser un choix bien difficile. « Faux. Si tu m’aimais vraiment tu ne m’aurais jamais laissée partir .. » Risible. Il se tourna vers elle et continua. « T'es partie toute seule Lulà, j'ai essayé de te retenir, j'ai essayé vraiment, mais t'étais intouchable, tu avais l'air trop bien pour moi, tu me flanquais un frousse démesurée..et tu m'obsèdes. Je t'aime tellement que ça me détruit. ». Liam sortit de la cabine et s'avança dans le couloir avant de tourner dans un chambre, à disposition pour les membres de la soirée. Il était loin de sous-entendre des pensées luxurieuses, il n'avait pas besoin d'étaler sa vie devant des inconnus. Elle ne suivait pas apparemment, il revint sur ses pas et la vit là, immobile, à moitié entre l'ascenseur et le couloir. « C'est nous ou eux ce soir Lulà. T'as le choix. Fais le bon ». Il tendit la main, espérant qu'elle lui donnerait une réponse favorable. Si elle disait non, et il n'en avait aucune envie, il serait complètement anéanti et dans une position d'échec total..misérable. |
| | | N. Lulà Davenport NEVER SAY NEVER ♣ ce ne sont pas les ailes qui font l'ange.
Folies : 57 Date d'inscription : 11/09/2010 Prénom du joueur : Christel
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| Sujet: Re: I'M MILES FROM WHERE YOU ARE ♦ we lay down, on the cold ground. {feat.lulà} Jeu 16 Sep - 21:15 | |
| Lulà & Liam
T'étais la plus belle chose qui me soit arrivée .. Je ne t’aime plus mon amour. Elle aurait voulu être capable de prononcer ces mots. De tirer un trait sur eux une bonne fois pour toute. Mais elle en était incapable. Et puis, ça aurait un bien horrible mensonge. La vérité était là. Elle était toujours folle amoureuse de lui, même après cinq années passées loin de lui. Après tout le mal qu’elle avait eu, toute la douleur qu’elle avait supporté. Oui, malgré tout ça, son cœur s’envolait encore lorsqu’il était à ses côtés. Elle avait peu essayer de se persuader du contraire. Non. Rien n’avait changé. « Je ne mens pas Liam .. Je me suis toujours relevée, certaines fois il m’a fallut plus de temps qu‘à la normale, c‘est tout. ». Et puis finalement à quoi bon mentir ? Elle l’avait vu au cours de la conversation, au cours de ces cinq ans sans lui, le mensonge ne mène à rien, nier la vérité ne mène à rien. Alors même si la vérité faisait mal il valait mieux souffrir par elle plutôt qu’en mentant.
« Je ne t’en voulais pas. J’ai juste eu le sentiment que j’allais te perdre .. ». Et du coup elle s’était éloignée, partir avant qu’il ne parte. Elle s’était faite souffrir de peur qu’il ne le fasse. C’était tellement plus facile de s’en vouloir, plutôt que de rejeter la faute sur lui sur quelque chose qui ne serait peut-être même pas arrivé. C’est à cette époque qu’elle avait commencé à changer. commençant à fréquenter ces gens qu’elle avait toujours détester. Se forçant en quelque chose à faire semblant de les apprécier pour être sûre que son cœur ne serait plus brisée. Et au final, elle avait adopté les codes, la conduite de ces gens si différents d’elle. Elle s’était même mise à apprécier la compagnie de certaines filles, l’attention de certains garçons. Utilisant ces derniers pour tenter d’oublier sa peine, pour coller une autre image que celle de Liam dans sa tête. En vain.
« Magnifique ? Fous toi de moi va ! J’ai toujours détesté ma jalousie .. ». Elle était jalouse. Possessive. Et horriblement chiante. Et le pire dans tout ça, c’est qu’elle en avait conscience. Seulement, cette partie de sa personnalité, elle n’avait jamais réussi à la changer. Et pourtant ce n’était pas faute d’avoir essayer. Seulement, cette partie d’elle-même semblait être bien ancrée en elle. Alors au fil du temps, elle s’y était faite. Ce qui n’était pas toujours le cas des personnes qu’elle fréquentait. Au contraire. « T’es bien un mec toi ! ». Et oui, toujours à vouloir être flatté. Mais ça ne l’étonnait pas, ça ne l’étonnait plus. Elle le connaissait tellement bien. Et avant, elle appréciait ce côté de sa personnalité. Après tout, elle appréciait tout en lui. Oui tout. « Ne me met pas dans le même sac de toi, je suis tout sauf dérangée ! Et puis, de quel problème tu parles ? » Elle était tellement troublée depuis quelques minutes qu’elle avait peur de ne pas saisir le sens premier de ses paroles, du coup elle préférait poser la question plutôt que de passer pour une gourde en répondant à côté de la plaque.
« Je ne sais pas pourquoi tu es venu, je t’avoue d’ailleurs que je ne comprends pas ce qui se passe, j’suis complètement paumée Liam, tu peux le comprendre ça ? Et puis tu te trompes. Je crois sincèrement que c’est parce qu’on ne s’est pas soutenu que tout s’est écroulé. Pas l’inverse. ». Le cœur en miettes elle ne comprenait plus. Elle ne se comprenait plus. Pendant cinq années elle avait rêvé de lui presque toutes les nuits, se jurant que le jour où elle le retrouverait elle laisserait tomber toutes ces barrières qu’elle avait dressées entre eux. Et voilà le résultat. Elle était sur la défensive, comme toujours. Comme quoi, certaines habitudes sont parfois difficiles à perdre.
« Je suis partie parce que j’avais trop besoin de toi .. Je ne supportais pas l’idée d’être dépendante, et pourtant .. Rien n’a changé » Il était parti. La laissant seule pour la seconde fois en cinq ans, cette fois c’était lui qui avait abandonné. Et seule dans cette cabine d’ascenseur Lulà sentait déjà les larmes monter. Non, elle ne devait pas pleurer. Elle devait rester forte. Elle le haïssait à ce moment précis. Comment en quelques mots avait-il fait pour briser cette carapace qu’elle avait eu tant de mal à construire ? Comment ? Il avait toujours réussi à taper là où ça faisait mal. Et ce soir, il avait visé plus juste que jamais. Mais les choses changent. Et ce soir il arriva quelque chose qui n’était pas arrivé il y a cinq ans. Il était là, à nouveau posté devant elle. La main tendue et semblait attendre qu’elle la saisisse. Allait-elle le faire ? Devait-elle le faire ? Son cœur lui criait que oui .. Mais sa raison .. Oh et puis, au diable la raison, elle l’avait trop écoutée jusqu’à maintenant. Et la situation ne devait pas rester telle qu’elle. Pas ce soir. Pas comme ça. Pas déjà. « J’espère sincèrement faire le bon ». Elle saisit sa main et se leva. Les riches héritiers pouvaient bien vivre un peu sans elle après tout..
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| | | Liam S. Gray-Forbes
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| Sujet: Re: I'M MILES FROM WHERE YOU ARE ♦ we lay down, on the cold ground. {feat.lulà} Sam 18 Sep - 0:51 | |
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« Très bien Lulà, je ne vais pas te forcer à être quelqu'un que tu ne veux pas être. » C'était bien vrai, il n'y pouvait rien. Elle ne voulait pas changer à nouveau et c'était compréhensible, elle était devenue tout de même devenue une belle personne tant au niveau caractérologique qu'au niveau physique. Si agréable à l'œil et à l'oreille. Empreinte vie vie et de passion, c'était un Lulà méconnaissable qu'il retrouvait et en fin de compte ce n'était pas plus mal. Elle rayonnait encore à cette heure tardive et extraordinairement elle avait retrouvé un part de sa vraie nature, celle de la fille rebelle qui conteste toutes les paroles. Même dans les situations les plus ambiguës, le naturel revient toujours à la charge, au moment où on s'y attend le moins. Ils étaient comme les faces des aimants qui se défient pour finir par se coller l'une à l'autre. Ils avaient besoin d'être ensemble côté à côte et cette distance les avait détruit.
« J'ai fait une connerie je l'avoue. Mais je voulais pas te perdre non plus. Excuse moi Lulà. » Le souffle coupé, il avouait ses faiblesses à coeur ouvert. Lorsqu'elle était partie c'était comme si une partie de lui s'était éteinte et elle venait de se rallumer à grand feu. Cette espèce de passion qui l'animait auparavant revenait et refaisait surface, enfin. Il avait enfoui cette part de lui pendant si longtemps qu'il avait cette foutue impression de ne plus être lui même. Elle le faisait sentir cette différence, cette transition et ça en devenait presque surnaturel. Elle avait du tellement en baver pour intégrer ces nouveaux groupes qu'il s'en voulait de l'avoir laissée dans les griffes du diable, dans l'antre qui menait presque tout droit à l'enfer. Tout n'aurait été que question de courage encore une fois, de franchise et d'un peu d'amour, ne serait-ce qu'un peu. Mais tout n'était pas encore rose, il restait encore quelque tâches noircies dans cet ensemble qui devenait si harmonieux. « Ne me met pas dans le même sac de toi, je suis tout sauf dérangée ! Et puis, de quel problème tu parles ? »
Le problème c'était le fait qu'elle n'avoue le fait qu'elle avait une certaine affection pour lui, le fait qu'ils n'étaient pas là pour se rabibocher, non ils étaient pour plus que ça, le destin les avaient forcés, s'était distendu pour les faire tomber dans cet ascenseur et les torturer à sa guise avec cet affluence d'émotions. « Le problème..non, n'y pense pas, j'ai pas envie d'influer sur tes choix. Ça viendra plus tard, laissons le temps faire les choses. Dans le bon sens cette fois ci. » Ils avaient laissé le temps en faire à sa guise ces dernières années et le résultat n'était pas probant, la preuve était l'instant présent. Mais au fond leur relation n'avait pas changé, il y avait cette hésitation ambiante qui les éloignait, cette hésitation qui leur criait de ne pas se parler l'un à l'autre. Mais c'était un besoin primaire pour lui de communiquer avec elle, plus que la regarder certainement. Ils étaient complémentaires. Ils ne fonctionnaient pas réellement sans l'autre. « Je ne sais pas pourquoi tu es venu, je t’avoue d’ailleurs que je ne comprends pas ce qui se passe, j’suis complètement paumée Liam, tu peux le comprendre ça ? Et puis tu te trompes. Je crois sincèrement que c’est parce qu’on ne s’est pas soutenu que tout s’est écroulé. Pas l’inverse. ». « Je suis partie parce que j’avais trop besoin de toi .. Je ne supportais pas l’idée d’être dépendante, et pourtant .. Rien n’a changé »
Il se sentait tout faible et honteux d'avoir fait ressentir ce sentiment à celle qui avait été son antidote, sa raison, sa meilleure amie, son amante et plus encore. « Si tu savais à quel point je me sens coupable et après tout on est dépendant tous les deux..C'est viscéral. » Viscéral, qui venait du profond de son âme, ce sentiment qui vous arrache les viscères, vous retourne et vous change totalement. Il ne se voyait plus passer à une autre histoire après cette soirée. Elle était l immobile, resplendissante, et tout aussi désirable qu'il y a cinq ans, avec cette touche enfantine dans son regard. La jeune femme finit par tendre sa main vers la sienne. « J’espère sincèrement faire le bon ». Cette sensation de douce chaleur qui se heurtait à la froideur qu'il avait cultivé pendant ces dernière années. Il sourit à la jeune femme qui se levait pour se rapprocher dangereusement de lui. Il glissa chacune de ses mains sur ses hanches, la rapprochant encore un peu plus de lui. « Si on avait pas eut cette conversation, est ce que tu aurais pris ma main? Peut-être pas, alors le choix ne peut qu'être bon. » Il l'embrassa ardemment sur les lèvres, avant de descendre faiblement vers son cou et d'attraper sa main droite. C'était leur premier baiser et la sensation qu'il avait était vraiment la meilleure de toutes celles qu'il avait eût. Parce que ça voulait dire quelque chose.
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