London Calling
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 Life in technicolor | Horatio W Stein

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AuteurMessage
Horatio W Stein

Horatio W Stein

Folies : 11
Date d'inscription : 12/09/2010
Prénom du joueur : yan

Life in technicolor | Horatio  W Stein _
MessageSujet: Life in technicolor | Horatio W Stein   Life in technicolor | Horatio  W Stein Icon_minitimeDim 12 Sep - 19:35


Horatio W. Stein

    WHERE IGNORANCE IS BLISS,T’IS FOLLY TO BE WISE.





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© pilepoil

Casey Affleck • 27 ans • célibataire • allemande • Historien • weird brain
Horatio William Stein
intelligent • narcissique • passionné • dépressif • esthète • maniaque • cynique

© Pilepoil


I'LL GO CRAZY IF YOU DON'T GO CRAZY


“Allez y dites moi tout, je vous écoute”
Bon alors voila, depuis quelques temps, à peu près 27 ans, il y a quelque chose qui cloche chez moi. Enfin quelque chose, faut le dire vite. Tout sonne faux chez moi. D’abord, il y a ce problème, oh trois fois rien ; je ne suis jamais heureux. Moi la vie je ne la vois pas en rose, mais en gris et noir, enfin surtout en noir. Je suis dépressif, je le sais et je n’arrive pas à m’en sortir, peut-être parce que je ne le veux pas. C’est important la volonté, moi je n’en ai pas. Je suis malléable à loisir. Pour sortir de mon trou noir, j’ai essayé pas mal de choses: boisson, drogue, sexe, Schopenhauer… mais rien n’y fait. Je ne vois pas le but de l’existence, de la mienne en tout cas, les autres ils font ce qu’ils veulent si ça les amuse de monter leur rochet sur la montagne pour ensuite le voir dévaler la pente et recommencer ad nauseam, je n’ai rien à dire contre ça, paraît même que « Sisyphe est heureux ». La beauté est peut-être la seule chose qui me sorte de ma torpeur, je la recherche comme un homme assoiffé se précipite sur un courant et j’en deviens saoul. La poésie de Keats brûle mon âme, je peux me perdre dans les descriptions de Virginia Woolf ou de Wordsworth et l’extase me saisit lorsque je parcours les vers de Milton. Je peux aussi rester des heures devant un tableau, j’aime ce qui est beau. Si seulement la grâce et la beauté pouvaient s’incarner alors je n’aurais aucun mal à aller vers elles.
Bon mis à part ça, je suis aussi légèrement antisocial. Le nombre de mes fréquentations se compte sur les doigts de la main. Faut dire que je ne suis pas l’homme le plus facile au monde. Je peux passer des jours sans ouvrir la bouche, même en société, il m’est arrivé de répondre par monosyllabes au cours d’un dîner. En même temps, de quoi vais-je bien pouvoir parlé. Les seules choses qui m’intéressent dans la vie ce sont l’histoire (ma spécialité c’est le bas Moyen Age, ça limite les conversations vu que ça n’intéresse personne) et moi même. C’est sûr qu’en boîte c’est un peu léger pour aborder « hey beauté, au fait ça te dit quelque chose le schisme de 1054 ? non, tu veux que je t’explique, non plus, dommage ». Paraît que je suis brillant dans mon domaine, en tout cas je suis le plus jeune expert. Enfin, c’est ma passion, je m’y suis jeté corps et âme depuis l’enfance et alors qu’à la fac, les autres allaient en boîte se trémousser sur le dernier tube à la mode moi je restais le nez plongé dans d’obscures textes écrits dans des langues que personne ne connaît, youpi tralalala on voit le résultat aujourd’hui ! J’accorde une grande place à la culture et à l’art j’ai été élevé comme ça.
Mon autre centre d’intérêt c’est moi. J’ai déjà décidé que les autres m’importaient peu. Nous vivons chacun dans notre sphère et nous aurions besoin de bien plus que d’une vie pour en faire le tour. Les commérages, les ragots, les histoires tout cela ne me touchent pas. Je catalogue les autres par rapport à moi, en même temps quel meilleur étalon ? Mégalomane sur les bords, je n’en reste pas moins terre à terre. Mes besoins passent clairement avant ceux des autres, ce que mes occasionnelles conquêtes d’un soir mon bien souvent reproché.
Pour tenir les autres à distance, j’ai aussi une arme redoutable : le langage. Ma langue est acerbe, assassine, plongée dans l’acide. Humour décapant, qui en énerve plus d’un. Il faudrait être un saint pour pouvoir me supporter. « My voice is my sword » disait le barde anglais. En tout cas, je maîtrise le langage. De la justesse avant tout, pas d’hypocrisie, pas de mensonge tout dire même si ça blesse l’autre, surtout si ça le blesse. Mais certaines personnes me trouvent amusant. Peu importe si je choque, je cherche ça. Je prends un malin plaisir à pousser les gens dans leur retranchement.


•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

    NOBODY IS PERFECT BUT MY BODY IS PERFECT :
    “Allongez vous et reprenez du début”
    Au début était le verbe… non non plutôt « il était une fois », c’est bien comme cela que l’on doit commencer les histoires. La mienne est plutôt banal, dans le sens qu’il ne m’est rien arrivé de très palpitant. Je suis né par une chaude journée d’été, enfin c’est ce qu’on m’a dit dans une petite bourgade bavaroise. Fruit d’un amour adultérin, enfin ça aussi c’est banal. Mon père était un tout jeune député issu d’une noble famille de Bavière et ma mère une « pauvre » petite institutrice de village qui n’avait pas été plus loin que Francfort.
    Mon père était venu rejoindre sa famille en Bavière pour passer des congés d’été bien mêrités. Ayant vite fait le tour des jeunes filles de bonne famille, il s’est très vite rabattu sur la frêle institutrice qui servait alors de répétitrice à ses petits cousins. Quelques mots et caresses enjôleurs plus tard et voilà que j’étais conçu.
    Bien sûr, l’été se termina bien vite. Mon père repartit pour Berlin sans un autre regard pour ma mère qui quelques semaines plus tard découvrit qu’elle était en ceinte. Pas la peine de vous faire un tableau, pour le jeune député montant et sa famille, il n’était pas question qu’une petite gourde mal dégrossie et un gosse viennent entraver une sublime carrière politique. On étouffa l’affaire, on essaya de faire avorter ma mère mais la libération sexuelle étant passée par là, les femmes avaient un peu plus d’emprise sur leur vie et ma mère refusa. On la fit donc partir lui faisant promettre de ne rien dire en échange d’une maigre pension.
    L’exil se fut et wilkomen to England. Là, ma mere a decidé de tout reprendre à zero. En même temps, ce n’était pas avec la maigre pension qu’on lui envoyait qu’elle pouvait faire grand chose mise à part s’occuper de son gosse. Le jour de ma naissance, elle accoucha dans un hôpital de la banlieue de Londres, toute seule. Elle m’a nommé Horatio en mémoire de mon grand-père qui se nommait ainsi, le W. est en fait William en hommage au plus grand poète anglais et Stein est le nom de jeune fille de ma mère.
    Les premiers temps ont été des plus difficiles. Elle a du jonglé entre moi, ses études à la fac de psycho et son métier d’appoint pour arrondir les fins de mois.
    Mes premiers souvenirs cohérents remontent à mes trois ans, je suis seul dans l’appartement, ma mère rentre tard et elle se couche immédiatement toute habillée. C’est une vieille dame de l’immeuble qui me garde la journée, la crèche étant trop chère. Dans ces temps là, j’étais une petite chose timide en manque d’amour. Les adultes ne faisaient pas attention à moi.
    Ensuite ma mère a rencontré ce metteur en scène, qui a été charmé par son accent charmant et sa douce figure de petite sainte nitouche. Là, notre vie à tous les deux à basculer, nous sommes allés habiter dans les beaux quartiers, je suis entré dans une école huppée, ma maman s’est mariée. Beau père numéro un a vraiment été le meilleur. Loin de me rejeter, il est le premier à s’être intéressé à moi, à m’avoir ouvert l’esprit, à m’avoir initié à la lecture. Il vivait dans son monde mais il voulait me le faire partager et rien que pour cela je l’adorais. Avec lui j’ai découvert le théâtre, les pièces de Shakespeare, le monde du spectacle et l’hypocrisie ambiante. Ce fut un choc, une rencontre frontale.
    Malheureusement, ma mère se lassa vite de cet homme qui s’intéressait plus à son métier qu’à elle. J’avais 12 ans lors de son premier divorce. J’ai appris bien plus tard que Beau père numéro 2 avait été l’amant de ma mère bien avant son divorce. Le numéro 2, n’a pas fait grand cas de moi. Il m’a d’ailleurs envoyé en pension avec la bénédiction de ma mère. Je ne peux pas vraiment dire que cette dernière soit totalement responsable de ce que je suis aujourd’hui, elle n’était pas prête à être mère et la solitude ne lui a pas réussi, elle s’est laissée captée par les plaisirs faciles et la paresse. La jeune fille fraîche du petit bourg allemand s’est métamorphosé avec l’aide des tracas et des désillusions en une femme faible et peu maternelle dont seul le joli visage lui permettait d’entrer dans certains cercles mondains de Londres.
    En pension, je me fis mon seul véritable ami. Un solitaire comme moi. Son père était diplomate et l’avait enfermé dans un pensionnat anglais plutôt que de l’emmener avec lui parcourir le monde. James lui en voulait beaucoup, moi je me contentais de hausser les épaules. A l’école nous étions les « forts en thème », ceux que tout le monde déteste, même les professeurs. Seul M. Jenkins le prof d’histoire m’avait à la bonne. C’est lui qui m’a donné l’envie de devenir historien. J’ai toujours aimé le passé, pas le miens mais celui des autres, de l’humanité et puis j’ai cette soif du détail.
    J’ai passé 6 ans en pension, de 12 à 18 ans avant d’entrer à Eton et d’accéder à l’indépendance. Pendant ce temps là, ma mère s’était encore remarié et cette fois ci avec un homme qui avait des enfants. J’ai fait la connaissance de ma demi sœur par hasard et elle m’a tout de suite plu, une fille douce et pleine de finesse qui est d’une timidité maladive mais d’une grande tendresse. Il n’en a pas été de même pour mon demi frère de deux ans mon aîné. Nos relations sont toujours houleuses. Monsieur parfait qui ne veut as avouer ses faiblesses et surtout ses penchants déviants et qui porte sa frustration sur tous ceux qui passent.
    A cette époque je m’étais mis à fréquenter un cercle libertin surtout au niveau des idées mais aussi des meours. C’est James mon camarade de pension qui m’avait introduit. Là je m’abandonnais à tous les plaisirs alcool, drogue, sexe avec des filles et des garçons peu importait, nous ne recherchions qu’une chose notre plaisir.
    Mon monde s’écroula, lorsque j’ai retrouvé James le crâne défoncé, il s’était suicidé. L’objet de ses désirs n’ayant pas voulu de lui. Ce fut une déchirure pour moi, la moitié de mon âme s’en était allée. C’est mélancolique et amer que j’ai pris le chemin de Cambridge pour continuer des études d’histoire. Là, je trouvais le salut dans le travail, je me passionnais pour des choses insignifiantes, des périodes de l’histoire inexplorée qui ne demandait qu’à être déflorée. Je me suis littéralement jeté dans mon travail pour ne pas voir la vacuité de mon existence.
    Après 7 ans d’étude, mon diplôme en poche, on m’a gentiment congédié de Cambridge et je me suis retrouvé hors de mon havre de paix en proie au désespoir ambiant. Pendant deux ans, j’ai touché le fond. Je me suis laissé aller à la dérive. Je ne vivais plus que la nuit, je fréquentais les milieux les plus glauques de Londres et puis j’ai reçu une lettre d’Allemagne qui a tout changé. Une reconnaissance tardive d’un père atteint du Sida qui à la veille de s’éteindre voulait voir son fils.
    J’y suis allé, j’en suis revenu encore plus amer qu’avant mais j’étais sorti de ma torpeur de ce lent engourdissement de mes sens. J’ai repris contact avec ma mère et ma belle famille, j’ai trouvé un travail en tant qu’enseignant d’histoire, j’ai essayé d’avoir des relations. L’accalmie a été de courte durée, aujourd’hui je me sens replonger au fond du trou.
    C'est grave docteur?
    .








    © Pilepoil


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UN JOUR JE SERAI LE MEILLEUR DRESSEUR DE FORUM !
pseudo/prénom : Yan
âge :19
code : London is drowning, but I have no fear cause I’m living near the river
comment avez vous connu le forum : top site
présence prévue sur le forum : 4/7
votre nombre de lignes/mots dans un rp ~ grosso modo ~ : 20/25 lignes minimum

WELCOME TO LONDON CALLING



Dernière édition par Horation W Stein le Dim 12 Sep - 22:24, édité 1 fois
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N. Lulà Davenport
NEVER SAY NEVER ♣ ce ne sont pas les ailes qui font l'ange.

N. Lulà Davenport

Folies : 57
Date d'inscription : 11/09/2010
Prénom du joueur : Christel

Life in technicolor | Horatio  W Stein _
MessageSujet: Re: Life in technicolor | Horatio W Stein   Life in technicolor | Horatio  W Stein Icon_minitimeDim 12 Sep - 19:36

Bienvenue :'D
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Horatio W Stein

Horatio W Stein

Folies : 11
Date d'inscription : 12/09/2010
Prénom du joueur : yan

Life in technicolor | Horatio  W Stein _
MessageSujet: Re: Life in technicolor | Horatio W Stein   Life in technicolor | Horatio  W Stein Icon_minitimeDim 12 Sep - 19:39

Merci :smile:
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Gino Ness M.

Gino Ness M.

Folies : 7
Date d'inscription : 12/09/2010
Prénom du joueur : victoria

Life in technicolor | Horatio  W Stein _
MessageSujet: Re: Life in technicolor | Horatio W Stein   Life in technicolor | Horatio  W Stein Icon_minitimeDim 12 Sep - 19:44

    belle fiche, bienvenue
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Danjel W. Harper
T’étais où là schizo-boy ?

Danjel W. Harper

Folies : 67
Date d'inscription : 11/09/2010
Prénom du joueur : Em. Je suis M, comme un emblème.

Life in technicolor | Horatio  W Stein _
MessageSujet: Re: Life in technicolor | Horatio W Stein   Life in technicolor | Horatio  W Stein Icon_minitimeDim 12 Sep - 20:22

Top site ? Comment ça top site ? o_o Allez vlan je découvre des trucs concernant mon forum ! :laugh:
Tout d'abord bienvenue sur London Calling !
Ensuite, rien que l'avatar, AVE !
J'aime beaucoup la façon dont tu as écris ton histoire avec le petit " C'est grave docteur ?" à la fin. Peut-on considéré que tu as fini même si tu n'as pas remplacé les images ?
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Nastasia I. St James

Nastasia I. St James

Folies : 25
Date d'inscription : 11/09/2010
Prénom du joueur : A.

Life in technicolor | Horatio  W Stein _
MessageSujet: Re: Life in technicolor | Horatio W Stein   Life in technicolor | Horatio  W Stein Icon_minitimeDim 12 Sep - 21:09

BIENVENUE :ll:
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Horatio W Stein

Horatio W Stein

Folies : 11
Date d'inscription : 12/09/2010
Prénom du joueur : yan

Life in technicolor | Horatio  W Stein _
MessageSujet: Re: Life in technicolor | Horatio W Stein   Life in technicolor | Horatio  W Stein Icon_minitimeDim 12 Sep - 22:03

Thanks a tous les 3

Normalement oui ma fiche est finie, je vais changer les images (je ne savais pas qu'il le fallait :peace: )
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Danjel W. Harper
T’étais où là schizo-boy ?

Danjel W. Harper

Folies : 67
Date d'inscription : 11/09/2010
Prénom du joueur : Em. Je suis M, comme un emblème.

Life in technicolor | Horatio  W Stein _
MessageSujet: Re: Life in technicolor | Horatio W Stein   Life in technicolor | Horatio  W Stein Icon_minitimeDim 12 Sep - 22:07

Je te valide !
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Life in technicolor | Horatio  W Stein _
MessageSujet: Re: Life in technicolor | Horatio W Stein   Life in technicolor | Horatio  W Stein Icon_minitime

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