London Calling
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


..
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -28%
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G ...
Voir le deal
389 €

Partagez | 
 

 Comment m'entendez-vous ? Je parle de si loin. | Warren Felic

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Warren I. Felic
Il y a encore des choses qui font peur dans ce monde de fous...

Warren I. Felic

Folies : 3
Date d'inscription : 12/09/2010
Prénom du joueur : Lev/Leo/Mr. K

Comment m'entendez-vous ? Je parle de si loin. | Warren Felic _
MessageSujet: Comment m'entendez-vous ? Je parle de si loin. | Warren Felic   Comment m'entendez-vous ? Je parle de si loin. | Warren Felic Icon_minitimeDim 12 Sep - 22:46


warren i. felic

    NOUS SOMMES 4
    NOUS SOMMES 4
    NOUS SOMMES 4





Comment m'entendez-vous ? Je parle de si loin. | Warren Felic Sans_t11
© pilepoill

Adam Brody • 23 yers old • English Boy • Writter • Cash Cache
WARREN ILHEM FELIC
créatif • pessimiste • joyeux • compliqué • facile-à-vivre • fou • fou



Life as a schizophrenic.

« Comment vivre sans inconnu devant soi ? »

- Il n’y a plus rien qui m’étonne à Londres.
- Warren… Pourquoi penses-tu ça ? Pourquoi est-ce que quand je te parle, je n’ai l’impression de voir que quelqu’un de pessimiste, de dépressif, mais surtout quelqu’un qui a apprit à détester l’humanité ?
- Ma chère Alice… Tu me demandes pourquoi je suis tel que je suis ? Demandes-tu à la neige pourquoi elle tombe en hiver ? Demandes-tu aux étoiles pourquoi sont-elles là ? Et demandes-tu au tueur qui t’attend au coin de la rue pourquoi il te regarde à chaque fois que tu passes ? Non, tu ne le fais pas, parce que ce sont des choses immuables. Et moi… Eh bien moi, je suis comme eux tous là dehors, je suis fou. Alice, je suis fou, et ça me fait très peur. »

Je ne sais pas s’il y a une vraie raison au fait que je sois fou, mais tout ce que je sais, c’est que je le suis depuis toujours. Petit déjà, je faisais et voyais des choses que les autres ne faisais ou ne voyait pas. Je suis né à Londres, j’ai grandis à Londres, et je mourrais sûrement nul par d’autre qu’à Londres. Il faut dire… Ca peut y être pour quelque chose quand on y pense. Il y a tellement de fous et tellement d’âmes égarées dans cette ville que peut-être, ils ont influés sur moi, quelque part. Ma mère était normale au possible. Métro-Boulot-Dodo, c’était son dicton favori. Elle n’arrêtait pas de me le répéter à chaque fois que je faisais quelque chose d’insensé ; « Tiens toi à ça mon Petit, et tu ne deviendras jamais fou comme ton père ! ». Ah oui, mon père. C’était un cas. Enfin, comment dire… Ce n’était pas tout à fait un cas, dans le sens où il était artiste de renommée mondiale, et que chaque gribouillis qu’il faisait sur chaque serviette de chaque restaurant chic où il nous emmenait valait des millions, et que donc, par là, on pouvait s’imaginer qu’au contraire il avait toute sa tête et qu’il se concentrait beaucoup pour faire tout ça. Balivernes. C’était l’esprit le plus déjanté que j’ai jamais rencontré. Il avait un goût pour l’extravagance. Il ne faisait pas comme les autres. Il n’allait pas aux salons mondains, il ne dessinait pas les fleurs dans la rue, il ne prenait pas ses amis et sa famille en photo. Non, loin de là. La première toile dont je me souviens qu’il ait faite doit sûrement aussi être la plus effrayante. C’était une toile gigantesque, tellement qu’il peignait dans le jardin pour avoir la place, et elle était toute noire. Noire, et sombre. Comme l’intérieur d’une bête. Et partout il y avait des traces de sang . Non, pas de la peinture rouge ou encore moins de la sauce tomate. Du sang, du vrai. Mon père s’était ouvert les veines pour faire cette toile, et il faillit bien en mourir. A vrai dire, je pense que c’était une faute de le sauver à ce moment là, car en faisant ça, il savait déjà qu’il allait mourir, et ça se réalisa. Il mourût deux ans plus tard, me laissant à moi et à Alice, ma sœur par Adoption, plus de trois cent millions de livres à dépenser. Ma mère elle, n’eut rien. Elle profita toute sa vie de l’influence de mon père pour se hisser dans la société, et à sa mort, elle ne se présenta même pas à son enterrement. La pute, je la déteste. A la mort de mon père, elle trouva un autre artiste célèbre, l’épousa, eue des enfants avec lui, et ne nous adressa plus jamais la parole, tellement elle en avait après nous de ne pas avoir voulu lui céder une part de l’héritage. Moi et Alice, on ne s’en porta pas plus mal.Je crois que si Alice n’avait pas été ma sœur, je serais tombé follement amoureux d’elle. Des filles que tous les hommes envient, elle n’a que la beauté. Du reste, elle fait semblant de se comporter comme une fille normale et innocente, alors qu’elle a vue et fait plus et pire que la plupart des garçons de son âge qui disent connaître ‘The Wilde World’. Cependant, c’est également la jeune femme la plus joyeuse de Londres, car elle dit que la lumière ne se trouve qu’au plus profond des ténèbres. C’est ainsi qu’elle vit sa vie ; plus elle se fait de mal, et plus elle est heureuse. Cependant, avec moi, ça a toujours été différent. Elle m’a toujours soutenue, bien qu’avant, je n’en avais jamais besoin, et maintenant elle déplore de me voir dans cet état là, elle qui est si égoïste normalement. Nous avons une sorte de lien spécial, qui fait que entre nous, nous sommes différents. Devant les autres, je suis cet étrange personnage extravagant, drôle, sympathique ; alors que quand elle est là, cette étrange personnalité qui sommeille au fond de moi se met à remuer, à remonter à travers la gorge et m’arracher les yeux de l’intérieur. Quand on parle, après, je n’ose plus me regarder dans un miroir, à cause de la peur.
Je pense que le truc principal qui fait que je sois devenu aussi fou, c’est que j’ai peur de moi-même. Enfin… Je n’ai pas vraiment peur de moi-même, mais il m’arrive de me faire peur. J’ai ; comment dire… Parfois, j’ai des hallucinations. La plupart du temps, ce n’est pas grand-chose, c'est-à-dire que j’ai un petit flash ou juste une musique qui jaillit de nulle part, et ça va rarement plus moins. Cependant, parfois, j’ai des hallucinations complètes. C'est-à-dire que je me retrouve dans un autre monde, dans un autre corps, dans un autre endroit à vivre d’autres choses. Et la plupart du temps, ces choses sont horribles. Je vais vous raconter l’une de mes frayeurs. Quand nous étions petits, enfin, vers nos quinze ans, avec Alice (Cous remarquerez bientôt que je ne l’appelle jamais « Ma Sœur » et que cette discussion est l’exception qui confirme la règle.) nous avons eus une longue discussion dans le cagibis de notre maison de vacances. Nous avions tous deux de grandes chambres, mais nous emmenions toujours nos matelas dans le cagibi pour y parler pendant des heures et s’endormir sans même le remarquer. Enfin, nous avions eus l’une de ces longues discussions, et Alice m’avait avouée qu’elle aimait la part de folie qui l’habitait, et que même si elle la rongeait un jour, elle serait toujours heureuse d’être elle-même et de profiter du monde. Quant à moi, je lui avais avoué que j’avais peur de venir fou, que j’avais peur que cette part de folie que j’abrite me ronge et noie mes proches sous la violence de ma folie. Suite à cette discussion, j’ai entendu un rire dans la rue, sûrement simplement de quelqu’un dans un piètre état, mais moi, je me suis vu, en bas, en train d’éclater la tête d’Alice à coup de marteau, tout en riant du même rire que cette personne dans la rue, en buvant le sang d’Alice et en me régalant de ses entrailles. J’eu rarement l’occasion d’avoir aussi peur de ma vie. Cependant, parfois, je vois de belles choses. Des choses comme… Magiques. J’ai vu à maintes reprises un lion gigantesque se dresser devant moi et broyer mes problèmes comme de vulgaires ennemis sur un champ de batailles, et je me suis souvent reconnu dans un oiseau traversant l’océan turquoise vers une citée d’Or. Et c’est ainsi que je vis aujourd’hui, en attente de la prochaine hallucination qui viendra me pousser dans le vide, et qui me donnera de l’inspiration pour les livres que j’écris. Je vis en brûlant littéralement l’argent que je gagne.
Je vis à cent à l’heure.
Quand je ne suis pas parcouru de spasmes, je passe la majeure partie de mon temps soit à me balader dans les rues de Londres, soit à faire la fête. Je suis un gros fêtard, et je n’ai pas peur de le dire : Je suis pitoyable. Et encore, c’est peu dire. Je suis un clown, clone de tous ces acteurs et actrices célèbres. Je me fais remarquer, je fais bouger des choses, des gens, et tout ça pour quoi ? Tout ça pour rien. Tout ça pour me retrouver en une d’un journal où il est dit pour la énième fois que je suis tombé raide mort dans le caniveau à tel ou tel endroit. J’en arrive à me demander comment les gens font pour ne pas être lassés de moi. Pourtant, pourtant j’écris toujours, les gens lisent toujours ce que j’écris, et l’apprécie toujours. C’est ainsi que je vis, et c’est ainsi que vous apprendrez à me connaître. Je suis Warren Felic, j’ai vingt-trois ans, mon père était Loic Felic et il a eut l’idée de m’appeler Warren parce qu’il a rencontré un clodo écolo Russe qui avait l’air sympa.

- Warren… Je sais que tu as peur. Nous avons tous peur. Mais il ne faut pas que la peur devienne tout pour toi.
- Alice… La peur n’est pas tout pour moi. La peur me mord le coup comme un vampire, elle me ronge de l’intérieur comme le pire des monstres, et pourtant, pourtant, je crois toujours que le pire monstre qu’il puisse exister n’est rien d’autre que moi, car un jour, j’arriverais à ce point de non retour où j’irais prendre le marteau et que je te fracasserais vraiment la tête.
- Warren ! Ne dis pas ce genre de choses ! Ca ne peut pas finir comme ça.
- Alice… Si jamais ça arrive, je veux que ce soit toi qui me tue ne premier.
- Mais…
- Alice ! Nous sommes 4.

« Nous étions une victoire qui ne prendrait jamais fin. »
- René Char -


•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
UN JOUR JE SERAI LE MEILLEUR BLAGUEUR DU MONDE !
pseudo/prénom : Moi, c'est K. Enfin, vous pouvez m’appeler K quoi, comme tout le monde a déjà l'air de vouloir le faire, autant continuer.
âge : Moi ? Moi, j'ai 53ans, et je suis une professeur de sport pédophile. (J'rigole, j'ai 16ans.)
code : AH, HAHA, HAHAHA, c'est toi le code, bordel.
comment avez vous connu le forum : J'étais sur l'ancienne version, dans une version moins bizarre de Warren.
présence prévue sur le forum : Je prévois d'être présent, mais pas trop. J'ai beaucoup de choses à faire cette année et j'suis pas sûr de pouvoir passer tous les jours.
votre nombre de lignes/mots dans un rp ~ grosso modo ~ : Bah je fais environ ce que j'ai fais là pour ma fiche, c'est-à-dire 1000mots, ~1500mots.

WELCOME TO FOOL LAND
Revenir en haut Aller en bas
Eoin Q. Rëiner

Eoin Q. Rëiner

Folies : 39
Date d'inscription : 05/09/2010
Prénom du joueur : Emi

Comment m'entendez-vous ? Je parle de si loin. | Warren Felic _
MessageSujet: Re: Comment m'entendez-vous ? Je parle de si loin. | Warren Felic   Comment m'entendez-vous ? Je parle de si loin. | Warren Felic Icon_minitimeLun 13 Sep - 19:26



Mr K. prof de sport averti, t'es toi-même le code.
Revenir en haut Aller en bas
 

Comment m'entendez-vous ? Je parle de si loin. | Warren Felic

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
London Calling :: LE BOOK :: Carnet de bord :: fiches terminées-